Les six collèges que compte la daïra de Maâtkas ont enregistré un taux de réussite à l’examen de passage au secondaire en somme très encourageant et très honorable.
Cela est dû évidemment aux efforts consentis par toutes les parties et surtout les profs de cette daïra qui n’ont à aucun moment baissé les bras face aux difficultés rencontrées dans l’exercice de leur noble fonction car la vie quotidienne dans nos CEM n’est pas toujours rose.
Sur les 787 candidats inscrits à cet examen, 558 l’on obtenu avec la moyenne requise et cela sans compter les candidats qui bénéficieront du rachat en leur additionnant la moyenne de l’année scolaire, chose qui augmentera sensiblement le taux de réussite.
Le 1er CEM de cette daïra, à savoir le CEM de Ghendoussa a enregistré un taux de réussite de 88,66% sur les 97 candidats, 86 sont admis, une prouesse que l’on qualifiera d’excellente. En 2e position, le CEM nouveau de Souk El Tenine avec un taux de 84%, 107 admis sur les 128 candidats. Le CEM de Berkouka à lui aussi enregistré 75% de réussite, suivi du CEM Ounar avec un taux de 68,25% ; le CEM de SET, quant à lui, a enregistré un taux de réussite de 59,43% et enfin le CEM d’Ighil Aouane Base 7 a fermé la marche avec un score de 56% ce qui n’est pas du tout mauvais puisque la moyenne nationale du taux n’est pas très loin. Les résultats réalisés à l’examen d’entrée au cycle moyen étaient meilleurs, 90%, quant aux résultats du bac nous les connaîtrons le 10 juillet prochain et l’on s’attend à un bon score là aussi puisque toutes les conditions étaient réunies et les programmes étaient achevés dans les délais. Un enseignant rencontré au CEM de Souk El Tenine et qui veut conserver l’anonymat nous dira : “Les résultats en général sont bons mais pour les obtenir il a fallu consacrer beaucoup d’énergie et, comme disent les sportifs : il faut mouiller le tricot, mais finalement cela valait le coup, puisque ce sont nos élèves qui en ont tiré profit. Félicitations à tous les admis, quant aux recalés, ils ne doivent pas baisser les bras, ce n’est que partie remise, une année ce n’est pas si long que ça, il suffit de s’y mettre avec sérieux”. Malgré la difficulté de la mission, les enseignants de cette daïra réussissent toujours à relever le défi et à surmonter les difficultés auxquelles ils sont confrontés quotidiennement et grâce à leurs efforts, les chemins de l’obscurantisme se rétrécissent chaque jour davantage. Pour toutes ces raisons, les pouvoirs publics doivent se montrer reconnaissants concrètement puisque les objectifs sont atteints !
H. Taïb