En l’absence de contrôle et d’un suivi réguliers des produits alimentaires achetés ; ces derniers peuvent être impropres à la consommation et risquent de ce fait, engendrer des conséquences fâcheuses par des intoxications et cela pour diverses raisons. D’abord, il y a le non-respect de la date de péremption, que certains consommateurs non instruits, ignorent totalement, alors qu’au moment où, le commerçant doit supprimer de ses étals et en particulier, les produits laitiers soumis à de mauvaises conditions de conservation. Dans certains cas, on retrouve pourtant dans quelques magasins des présentoirs frigorifiques mais qui ne fonctionnent pas et qui sont juste présentés afin d’attirer une clientèle et garnir par la même occasion le commerce. Dans la même activité, des commerçants, pour bien présenter leurs produits, exposent des dizaines de fardeaux de jus tout le long de la journée à l’entrée de leurs magasins aux rayons du soleil en cette période de grande chaleur pour ne les faire rentrer qu’à la tombée de la nuit sans se soucier des risques qu’encourent les consommateurs de ces boissons gardées «bien au chaud» en ce temps de canicule.
Par ailleurs, le danger peut venir aussi de la consommation de ce poisson qu’on dit frais et que les poissonniers ne cessent de laver pour lui redonner cette fraîcheur qu’il n’a plus surtout à la mi-journée, où ce poisson se négocie à la baisse et dont les pères de familles démunis ignorent carrément les dangers de sa consommation.
Exposé au soleil et à la poussière de la ville, la consommation de ce “poison” au-delà du temps nécessaire, peut s’avérer être un «poisson» et une menace sérieuse pour la santé publique si les services concernés ne s’y mettent pas sérieusement. La menace peut venir aussi de la consommation de viande rouge où certains bouchers accrochent à l’entrée de leurs boucheries, des gigots exposés au soleil au lieu de les conserver au frais. Il en est de même pour la vente de poulets vifs au lieu dit «maisonnette», cette méthode pourtant interdite et où seuls les abattoirs agrées, peuvent prétendre à la commercialisation de cette viande blanche.
Un été qui s’annonce chaud dans une ville où tout se vend sans aucun respect des normes d’hygiène. Le pire est à craindre si les mesures nécessaires ne sont pas prises devant cette situation où le gain facile prime sur la santé du citoyen.
A. R.
