Le feuilleton continue !

Partager

Cinq élus (2 FFS, 2 FLN, 1 RND) du groupe des sept ont tenu une petite réunion devant le siège de l’APC et ont déclaré à la presse présente l’absence des élus du groupe de l’Initiative citoyenne et néanmoins membres de l’exécutif communal actuel. “Nous sommes cinq à répondre à l’invitation qui nous a été adressée par l’exécutif.

Deux d’entres nous sont mandatés par les deux élus absents. Nous avons épuisé le délai légal de retard tolérable qui est d’un quart d’heure (15 minutes), un procès-verbal de carence sera dressé et envoyé aux autorités”, ont déclaré les cinq élus. Il est important de signaler que les sept élus, selon certaines indiscrétions, ont pris de concert une option pour le rejet de l’ordre du jour reconduit pour la troisième fois depuis le 25 mai 2009. Pour rappel, la dernière assemblée des élus, convoquée pour le 20 juin dernier, n’avait pas eu lieu. Les deux élus du groupe des sept alors présents avaient refusé de siéger dans un endroit autre que la salle des délibérations et avaient refusé même de signer la feuille de présence. Rachid Hamidouche (ex-RND) avait évoqué lors de la réunion de samedi la “rupture de confiance” entre l’opposition et l’actuel exécutif. Il avait exigé, au même titre que Mohand Arezki Isoukouren (FLN), la présence du P/APC Initiative citoyenne comme préalable à toute discussion. En attendant de voir des rapports de droit se substituer aux rapports de force en présence, la commune d’Akbou risque de patauger encore pour longtemps dans un conflit aux contours changeants. Car, selon certains observateurs de la scène politique locale, si les élus de la liste Initiative citoyenne tablent sur le facteur temps et l’appartenance des élus du groupe des sept, par trop diverse, pour le voir s’éclater, les élus de l’opposition paraissent transcender leurs divergences politiques et forment un bloc soudé qu’aucune échéance politique ne viendrait, du moins à court terme, chambouler. Et d’autre part, se sentent également bernés par la tenue de promesses non traduites en actes jusqu’à ce jour.

B. Sadi

Partager