S’il y a un problème épineux que vit la daira, il ne peut être que l’attribution des logements sociaux. Depuis le dernier décret exécutif qui a donné toutes les prérogatives à ce sujet pour les commissions de daira, leur tâche est devenue plus complexe. A Draâ El Mizan, la situation est l’une des plus délicates. Pour être plus clair, il faudrait souligner tout d’abord que les logements à attribuer sont toujours tous squattés.Pour Draâ El Mizan et Ath Yahia Moussa, il y a un total de 180 unités (155 et 25). Certes, pour que la commission de daira fasse un travail transparent, il faudrait réunir toutes les conditions. “Avant de commencer l’opération, il y a un long travail à faire”, nous à confié une source sous l’anonymat et d’ajouter “concernant les logements de Draâ El Mizan et d’Ath Yahia Moussa, les brigades d’enquêtes sont à pied d’œuvre. Elles vont finir cette inextricable mission vers la fin du mois d’août”. Selon nos sources, la tâche est beaucoup plus ardue pour la commune de Draâ El Mizan. “La commission doit traiter pas moins de 2000 demandes pour attribuer 180 logements. Il faut rappeler qu’en 2000, il y a eu l’attribution de ces logements mais suite à la colère de la population, celle-ci a été annulée. Les recours n’étaient pas étudiés par la commission de la wilaya. Il y eut une deuxième affaire. On a parlé des dossiers qui seraient égarés. Ce sera une mission très délicate”, ont ajouté nos sources. En revanche à Ath Yahia Moussa, on croit savoir que des demandeurs se seraient rétractés car ils ont préféré opter beaucoup plus pour l’aide à la construction dans le cadre de l’habitat rural. En somme cette attribution est soumise à une autre entrave. “Comment régler le problème des squatteurs ?” telle est la question. Dans le cas où les pouvoirs publics opteraient pour leur expulsion par la justice, l’attribution risquerait de prendre des années. Ils occupent ces logements depuis quatre ans déjà.
Amar Ouramdane