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Baisse sensible de la production

La production actuelle de plâtre est en chute libre, apprend-on du chef de service commercial de l’usine de Tala El Vir affiliée au groupe Smacob.

En effet, N. M. qui gère la commercialisation depuis des années informe qu’il y a une baisse dans la production du plâtre qui avoisine les 50% de la production habituelle.

“L’unité tourne autour de 60 tonnes jour, déplore-t-il, précisant qu’habituellement l’unité de Tala El Vir dans la commune de Boudjellil, produit sans aucune peine 120 tonnes par jour”. Selon notre interlocuteur, le marché spéculatif et inflationniste du ciment en serait la cause.

“La cherté du ciment génère l’arrêt de plusieurs chantiers publics et privés qui font partie de notre clientèle aux quatre coins du pays”. Et d’argumenter : “Des entreprises poussées par les surcoûts, préfèrent arrêter leurs chantiers, parce que menacées de subir des pertes incommensurables comme de nombreux chantiers de bâtiments qui sont à l’arrêt ou diffèrent les gros travaux dans l’espoir de voir passer la tempête de la flambée des prix des matériaux de construction, il en résulte un déséquilibre sur la marché du plâtre d’où notre unité qui s’en trouve affectée et tente de composer avec les turpitudes du marché, obligée de s’adapter à une offre qui se réduit comme peau de chagrin” commente le responsable.

Et de tenter une autre explication dans la foulée :“Comme les autoconstructeurs et les entrepreneurs ont subi de plein fouet les surcoûts dus à la flambée du ciment, ils n’ont d’autre choix que de différer au moins les travaux de finition, en attendant une meilleure régulation du marché des matériaux de construction. Je pense qu’ils diffèrent leurs travaux de finition parce qu’ils se reportent compte que par rapport aux marchés contractés antérieurement, il y a un énorme manque à gagner. Conséquence : soit, il faut temporiser dans l’espoir que l’instabilité du marché du ciment se résorbe, soit continuer et essuyer inévitablement des pertes faramineuses”.

L’usine qui emploie une trentaine de travailleurs et contribue à l’économie du pays depuis des décennies, va-t-elle voir bientôt se stabiliser sa production ?

Pour rappel, on n’a pas cessé de dire que des repreneurs la courtisent à l’image de la société française Saint Gobain dont on dit que le patron a déjà effectué des prospections ce qui témoignent de son intérêt pour cette entreprise qui a toujours eu une bonne santé financière mais qui affiche le visage d’une usine plutôt vétuste et obsolète de par ses équipements qui remontent à plus de 20 ans, selon notre source.

Z. Z.

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