Une première nationale de cœliochirurgie sur un enfant de 9 ans

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Cette technique chirurgicale d’avant-garde, dénommée également laparoscopie, « ne nécessite pas beaucoup de moyens, contrairement à la chirurgie classique « , selon le Pr Alain Ioulalène, formateur d’urologues dans cette technique de pointe qui a pratiqué l’intervention. Il a indiqué que celle-ci « demande beaucoup de patience et de maîtrise, mais se suffit, pour sa pratique, d’une caméra, d’une sonde et des fils ».

Par ailleurs, les actes chirurgicaux accomplis durant cette opération, qui a été suivie on live par la presse et le père du jeune patient, ont consisté en le remodelage de l’urètre, soit la réduction de son volume de manière à régulariser le passage de l’urine du rein vers la vessie, avant la réimplantation de cet organe ainsi remodelé sur la vessie; et l’installation d’une valve anti-reflux pour que l’urine ne remonte pas vers le rein, a précisé ce spécialiste.

Explicitant les avantages de cette nouvelle technique chirurgicale, cet urologue a mis en évidence la limitation des ablations du sujet opératoire, donc ne laissant pas de cicatrices, fait lui permettant de reprendre rapidement ses activités, en plus d’une substantielle réduction de la durée du séjour post-opératoire en milieu hospitalier du malade. Notons que cette opération s’inscrit dans le cadre d’une convention passée entre ce spécialiste en urologie, établi à Paris (France) et le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, portant sur la formation en cette technique d’intervention de chirurgiens urologues nationaux exerçant au niveau des CHU de Tizi-Ouzou, Alger, Oran, Annaba et Constantine, a indiqué le Pr Belasla, chef de service urologie du CHU de Tizi-Ouzou.

M. Aggab

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