Il était presque 21h quand les animateurs de la soirée sont montés sur scène pour annoncer le début des spectacles. Les Arezki Azzouz et Karim Lakhdari, deux animateurs vedettes de la Chaîne II, ont su avec brio et un talent indéniable séduire un public pourtant très exigeant.
La troupe palestinienne le Cri de la terre a interprêté une chorégraphie qui a retracé le cheminement de la lutte du peuple palestinien pour son autodétermination à travers les sacrifices de plusieurs générations qui n’ont malheureusement pas abouti à ce jour. Les Palestiniens ont pu, cette année, prendre part au festival après leur absence durant la précédente édition en raison du refus de l’Etat israélien de leur donner le quitus de sortie des territoires occupés. Par la suite, ce sont les artistes des Aurès qui ont présenté un spectacle de danse reflétant les traditions ancestrales d’une région dont le patrimoine historique est inégalable. La troupe folklorique Bandou de la wilaya de Batna a présenté un spectacle retraçant la traditionnelle cérémonie de circoncision dans cette région historique.
Le deuxième pays étranger qui s’est produit ce samedi n’est autre que le Nigeria avec un spectacle de danse et de chants ayant traité plusieurs thèmes. Par la suite, le groupe congolais, Bana Poto Poto, s’est chargé de bercer l’assistance sous les airs des mélodies africaines. L’ambiance sera encore plus festive avec la montée sur scène de la star du jour Minyeshu aux origines éthiopiennes et qui réside toutefois aux Pays-Bas en Europe. Affichant une belle silhouette et un charme africain très séduisant, l’artiste entonnera toutes ses belles œuvres dans un style musical constitué d’un maillage entre le blues et le rock. Une prestation de haut rang qui n’a pas manqué de marquer les présents jusqu’à deux heures du matin. Concernant la soirée de vendredi, l’occasion a été donnée aux troupes représentant le Liban, le ballet berbère de Waterloo et la troupe traditionnelle des Iles Maurice et Najim ainsi que le groupe Contrast de se produire.
B. T.