En effet, c’est dans la matinée de ce dimanche vers onze heures que le coup d’envoi de cette importante manifestation tant culturelle, que culinaire a été donné au niveau du nouveau collège “base 4” du chef-lieu. Ainsi, l’inauguration officielle a été effectuée en présence du chef de la daïra de Draâ-El-Mizan, du directeur de la PME et de l’artisanat, de M. Métahri, 1er vice-président de l’APW, des députés Mme Aït Mérare, MM. Aït Mesbah et Lakhdari aux côtés des élus à l’APW de Tizi-Ouzou, en l’occurrence M. Selami, président de la commission des finances ainsi que des élus locaux des quatre communes de la daïra de Draâ-El-Mizan et des localités limitrophes. Au demeurant, bien avant l’arrivée des officiels, tout était déjà à la fête et à l’ambiance. Les groupes folkloriques Idhabalen, la fanfare de la maison de jeunes de Tizi-Ouzou emplissaient les lieux de leurs musiques alors que des dizaines de jeunes dansaient. Les nombreux visiteurs de cette seconde édition de la fête nationale du couscous traditionnel découvriront plusieurs surprises, notamment en ce qui concerne les nouvelles gammes de produits. Par exemple la maison du couscous Lahlou a lancé aux côtés des produits traditionnels que sont les couscous de blé et d’orge ou le berkoukès, celui de l’avoine, de glands, de sorgho, de caroube, de mais et… de riz. “C’est fantastique ! Du couscous de riz, je n’en ai jamais entendu parler, j’espère que les milliers de chinois qui travaillent actuellement en Algérie sauront l’apprécier et nous aurons ainsi appris aux Asiatiques à consommer comme nous le couscous qui deviendra un plat universel”, nous déclare ce visiteur venu de la localité de M’Kira. Du couscous en couleurs ? Oui, il en existe jusqu’à maintenant en six couleurs. C’est au stand Couscous El-Gherbal tenu par Mme Mégari Malika, originaire de Beni-Yenni et habitant la localité de Boghni que les visiteurs peuvent le découvrir. “ Je travaille dans la fabrication du couscous traditionnel depuis 2005 actuellement j’emploie une trentaine de femmes et beaucoup d’autres chez elles”, nous déclare Mme Mégari qui tient fièrement son stand qui ne désemplit pas, d’autant plus que le couscous est roulé par des femmes habillées en tenues traditionnelles, parées de leurs bijoux kabyles avec les prestigieux bracelets qui donnent le bon goût aux grains finement roulés. Par ailleurs, Mme Mégari nous présente sa nouvelle gamme de couscous en couleurs. “Pour cette gamme de couscous, nous travaillons surtout avec les grands hôtels touristiques de renommée mondiale qui sont installés dans la capitale et ses environs. Nous allons le mettre également sur le marché pour le grand public. Il n’y a aucune différence dans le goût avec la gamme de couscous traditionnel”, nous confie-t-elle.
E. N. K.