Le marché couvert des fruits et légumes situé à l’est de la ville, ouvert, il y a un peu plus d’un mois est une structure au demeurant indispensable pour les citoyens et les ménagères mais malheureusement mal pris en charge par les services municipaux.
La situation anarchique qui règne tant à l’intérieur qu’à l’extérieur à fait réagir les 24 commerçants y élisant domicile. En effet, ces derniers nous ont fait part du calvaire qu’ils vivent au quotidien. Ils dénoncent entre autres : la carence caractérisée des services de nettoiement, l’absence d’eau depuis une semaine dans les robinets, et le mauvais état de la toiture qui n’a pas été refaite lors des travaux d’aménagements effectués par l’APC. Tous ces problèmes énumérés ont été portés à la connaissance des responsables locaux, mais sont restés lettre morte nous ont dit ces commerçants lors de notre passage jeudi dernier.
“Si des mesures appropriées ne sont pas prises dans les prochaines jours, nous refuserons de payer les 3000 DA de location mensuelle. Voire même déserter les lieux” avertissent-ils. Nonobstant ces désagréments intérieurs, à l’entrée, la vente de poisson se fait à la criée à côté d’une benne à ordures débordante et dégageant des odeurs nauséabondes. Du poissons vendus sans aucune mesure d’hygiène, alors que les étals destinés à ce genre de commerce, existent bel et bien à l’intérieur de ce marché. Il faut dire que l’environnement dans cet endroit est devenu hostile, et ce laisser-aller risque d’engendrer des maladies et éventuellement des épidémies. Un sursaut d’orgueil s’impose. A bon entendeur !
S. K. S.
