Clôture de la 2e édition du Festival arabo-africain

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Une cérémonie qui a débuté avec une heure et demie de retard mais qui a été toutefois très riche avec la présence de toutes les troupes participantes, qui n’ont pas manqué, à l’occasion, de créer une ambiance avec une mention particulière aux troupes palestinienne et syrienne. Ces dernières ont émerveillé le public présent par de brèves mais très significatives prestations retraçant ainsi la profondeur du patrimoine historique et culturel de ces deux pays. La solidarité avec le peuple palestinien est passée par là “Palestine, libre, pour un Etat palestinien digne de ce nom”, scandé durant tout le long de la cérémonie, par une foule en délire. Cette année, les promoteurs du festival ont opté, contrairement aux précédentes éditions, pour des cadeaux symboliques et des diplômes d’honneur à l’ensemble des participants, artistes, scientifiques et exposants. C’est ainsi que, tour à tour, les vingt-quatre délégations participantes sont montées sur les planches de la scène de la Maison de la culture pour recevoir des mains des représentants des autorités locales de la ville des Genêts leurs distinctions. Les représentants de la délégation ont remercié, à l’occasion, les organisateurs pour la maîtrise de l’aspect organisationnel.

Les animateurs de la cérémonie, Arezki Azzouz et Karim Lakhdari, qui ont dignement représenté la Radio nationale avec un talent indéniable et une prestation de premier ordre n’ont pas manqué de satisfaire un public qui ne demandait justement que ça. C’est d’ailleurs là, l’une des satisfactions de ce festival. Beaucoup d’observateurs estiment que l’association de ces deux grands noms de l’animation de la Chaîne II a énormément contribué à rehausser le niveau général de cette manifestation. Cette dernière a été, hormis les incidents qui ont emmaillé certaines soirées artistiques, globalement un succès au vu déjà de l’engouement populaire constaté durant toute la période de cette deuxième édition. Il faut dire que la délocalisation des spectacles de la Maison de la culture vers le stade Oukil-Ramdane a permis au public très nombreux de prendre part aux festivités, de découvrir et de s’ouvrir sur les profondeurs de la culture africaine. Car grâce au Festival culturel panafricain, la dimension du festival a pris de la hauteur puisque la participation des pays africains a été très importante et représentative.

Dans son allocution de clôture, le commissaire du Festival arabo-africain s’est dit satisfait des conditions de déroulement de cette 4e édition. Tout en exprimant sa satisfaction de voir les Palestiniens présents à Tizi-Ouzou après leur absence durant la précédente édition, il a souhaité à tous la bienvenue l’année prochaine dans la ville des Genêts. Alloua devait clôturer la cérémonie, en soirée, dans un spectacle qui s’annonçait d’ores et déjà explosif. Nous y reviendrons.

A. Z..

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