Les consultations débutent tard

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Il arrive souvent, d’après les présents, que le dispensaire soit sollicité davantage, et que cette seconde infrastructure de soins médicaux de Lakhdaria-centre ne remplisse pas les différents soins dont il assure la charge.

A l’exemple de ce début de semaine du mois de juillet, où l’intérieur et l’extérieur de l’établissement étaient bondés de monde, attendant pour certains, l’arrivée du médecin sous un abri constitué de feuillages de vigne, un désagrément hélas, qui s’est prolongé plusieurs quarts d’heure durant, donnant lieu cependant à des protestations du genre “alors, ça vient… ou il faut nous évacuer aux urgences pour insolation”. Avant que cela ne tourne au vinaigre, l’agent chargé d’ordonner les visiteurs assis lui aussi sous un néflier par crainte de se déshydrater les rassura : “Du calme… du calme… la doctoresse va arriver d’un instant à l’autre, elle habite un peu loin”.

En revanche, les tâches concernant les premiers soins, telles les injections, les bandages et autres ont débuté à l’heure d’ouverture, les infirmiers assurant la permanence, ont mené à bien cette besogne. Une prestation aussi à laquelle dira l’agent : “En plus des locaux exigus, il y en a qui viennent de Bouderbala, Ouled Thalabi et autres communes”. Contrairement à cela, les personnes impatientes au sujet du retard enregistré pour le début des consultations, ont commencé à quitter les lieux à destination du dispensaire situé à côté du CHU de Lakhdaria, qui selon un des plaignants, “dispose de plus de moyens et où on ne signale par de défections du personnel”.

Alors, la question qui se pose d’elle-même : pourquoi ne va-t-on pas alors au dispensaire qui offre plus de commodités ? celui-ci répond : “Le dispensaire de Krichiche est à quelques encablures du plus grand arrêt de bus conduisant vers toutes les communes de Lakhdaria”.

A. Chérif

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