Entre satisfactions… et regrets

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La pelouse en tartan qui paraissait comme une solution idoine suite à la dégradation de la pelouse en gazon naturel existante, qui avait près d’une vingtaine d’années, ne présente plus les mêmes arguments, chez notamment les utilisateurs de cette aire de jeu et l’opinion sportive en général.

Ils pensent à présent, qu’ils auraient pu consentir un peu plus d’efforts, en se montant plus patients, le temps de se doter d’une pelouse en gazon naturel. Ils sont, en effet, conscients que la pratique du football est de loin meilleure sur du gazon naturel. Mais pour une question de temps et de durée et de réalisation, les acteurs de football ont tout de suite adhéré à l’idée de doter le stade Opow d’une pelouse synthétique, une opération qui nécessite une durée de trois mois, ce qui représente un délai plus court comparativement à celui que prendrait la pose d’une pelouse en gazon naturel. C’est d’ailleurs, par souci de ne pas vouloir être appelé à recevoir, pendant une saison ou plus, en dehors de Béjaïa, que les différents entraîneurs qui se sont succédés avaient, à maintes reprises, lors des rencontres qu’ils avaient eu avec les autorités, exprimé le vœu de voir la pelouse dégradée du stade Opow, changée par une pelouse en tartan dernière génération. Les autorités locales, à leur tête le wali, se sont donc montrées attentives à leurs doléances, et ont pu inscrire et arracher l’enveloppe financière pour la réalisation de ce projet en un temps record. La logique voudrait que Béjaïa, qui s’est dotée, d’une pelouse en gazon naturel, il y a de cela 20 ans, au moment où, étaient à cette époque-là très rares les stades d’Algérie qui disposaient d’une pelouse en “herbe”, ait, aujourd’hui, un grand stade à la hauteur de la dimension prise par ces deux clubs, avec une pelouse naturelle de meilleure qualité.

En attendant, la concrétisation de ce rêve qui nourrit les Béjaouis, la pelouse en fibres synthétiques pourrait constituer une solution… temporaire.

A. Kaci

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