La Dépêche de Kabylie : On a entendu que vous avez opté pour Sidi Aïch, le confirmez-vous ?
S. Iken : Je vous confirme que je suis bel et bien au Soummam Sport de Sidi Aïch. Les dirigeants de cette équipe m’ont fait appel et après des discussions, j’ai décidé d’opter pour ce club.
Je pense que Sidi Aïch est un club qui ne se refuse pas, et beaucoup de joueurs aimeraient bien y évoluer.
C’est le cas pour moi, où je pense que cette équipe reste un bon tremplin pour la suite de la ma carrière.
Vous avez décidé donc de quitter la JSIO pour rejoindre les Diables rouges…
La vie d’un footballeur est ainsi faite, après tout, aucun joueur n’est éternel dans un club. Un jour on est là et un autre ailleurs. L’essentiel, c’est de bien gérer sa carrière, et choisir la meilleure équipe possible. Et puis, je pense que le challenge de l’accession m’intéresse au plus haut degré.
C’est une ambition de plus qui va me permettre aussi de m’épanouir.
Peut-on dire que vous regrettez votre passage à la JSIO ?
Pas du tout. J’ai passé de bons moments avec cette équipe que je n’oublierai pas, surtout qu’à un certain moment de la compétition de l’exercice écoulé, nous étions sur la bonne voie et les résultats étaient satisfaisants.
En tous les cas, comme je l’ai dit tout à l’heure, aucun entraîneur, encore moins joueur, n’est éternel dans un club.
Vous qu’on surnomme le technicien, vous n’avez pas de chance pour jouer dans un palier supérieur, alors que beaucoup attestent que vous pouvez même jouer dans un club de D II et même de D I…
J’avoue que c’est très flatteur d’entendre les gens parler de mes qualités.
Et comme vous dites, je n’avais pas de chance de jouer dans un club de haut niveau, car à mon sens, ici en Algérie, on prend des joueurs par noms, ou par autre chose, que je préfère taire, et non pas par compétences.
J’avoue que mes qualités me permettent de jouer dans un club de haut niveau, mais la chance ne m’a jamais été donnée.
Dommage, car j’aurai aimé montrer à tout le monde ce dont je suis capable.
Bref, je suis encore jeune, et croyez-moi, je ferai de mon mieux pour montrer à tout le monde qu’il suffit juste de me donner ma chance. En tous les cas, je croise les doigts, et je sais pertinemment que je pourrai y arriver. Comme on dit « Rendre à César ce qui appartient à César ».
Entretien réalisé par Rahib M.