La Dépêche de Kabylie : Que représente pour vous l’écriture et la poésie ?
Lounès Benradjdal : L’écriture est un moyen d’évasion, on peut voyager et faire le tour du monde, et tout cela gratuitement, de même pour la poésie, c’est un moyen d’expression, de la belle parole. Le poète est un magicien ; son pouvoir est magique grâce à sa plume servante, il ne produira que de belles choses.
Quand avez-vous commencé à écrire ?
J’ai commencé à écrire très jeune, depuis l’âge de 16 ans, d’ailleurs je ne me souviens même pas du premier texte que j’ai écrit.
J’ai été influencé par les paroles de Slimane Azem, ce chanteur inégalable, sa mélodie convenait à toutes les jolies paroles qu’il a écrites et il touche tous les sujets de la société, l’exil, les parents, la jeunesse etc.
Combien de poèmes avez-vous écrit jusqu’à aujourd’hui ?
Actuellement, j’ai écrit 700 poèmes, mais seulement quelques textes ont été chantés par Mohamed Alloua dont Imenza, Izera, Dda El Mouloud, ainsi que quelques poèmes qui ont été chantés par le groupe Assirem, une chorale enfantine pour laquelle, j’ai écrit un texte adapté aux jeunes intitulé Anevdu.
En dehors de la poésie, j’écris des histoires que je publie dans la presse et les magazines.
Pouvez-vous nous parler de votre nouveau produit Inzan n Teqbaylit ?
Inzan Teqbaylit est un recueil de proverbes kabyles qui est sorti depuis déjà quelques semaines, il englobe plus de cent proverbes, utilisés par nos ancêtres.
Quel est votre projet dans l’avenir ?
Je viens de finir deux autres livres intitulés : Contes et légendes berbères et Contes et légendes du terroir qui sortiront d’ici quelques mois.
O. S.