Smaïl Moumni (RCD)
“Au nom de l’intérêt général, je refuse le rôle d’un simple collaborateur…”
“Je parle en mon personnel. Ce que je souhaite est qu’on parle des grands problèmes qui engagent l’avenir d’Akbou et non pas de petits, de futiles ! Par mode de gestion, j’entends une stratégie machiavélique de planification et de développement à même d’hisser l’élu au rang de digne représentant de la population. Au nom de l’intérêt général, je refuse le rôle d’un simple sujet, de collaborateur réduit à apposer sa signature sur des documents. En toute âme et conscience, seul l’intérêt d’Akbou me déterminera à dire oui ou non !”
Mohand Arezki Isekounen (FLN)
“Nous avons demandé la dissolution de l’APC”
“Nous avons demandé la dissolution de l’APC. Si tel avait été le cas, j’aurais organisé un festin ! Qu’a fait Bahmane ( Abderrahmane Bensabaâ, président de l’APC) pour Akbou ? Nous sommes contre cet exécutif et lors de la démarche de destitution engagée par neufs élus sur les onze que compte l’APC, nous avons accepté que Mourad Bechir (premier vice-président) devienne le nouveau président d’APC. Malheureusement, après des démarches en catimini par certains acteurs politiques, les deux élus de la liste Initiative citoyenne se sont désengagés (ont trahi) et ont rejoint le président de l’APC. Le président de l’APC nous a proposé, pour débloquer la situation, plusieurs choix et nous avions opté pour le changement de l’exécutif. Et encore une fois, sous l’influence des même acteurs, il s’est rétracté. Aujourd’hui, nous réclamons avec force la présence du P/APC car nous avons des choses à lui dire en face ; cette condition satisfaite, nous sommes prêts à débloquer la situation et à avaliser les points inscrits à l’ordre du jour. Que le maire cesse ses départs en congé de maladie, qu’il reçoive les citoyens qu’ils l’ont élu ! C’est tout ce que nous demandons.”
Rachid Hamidouche (RND)
“Nous avons épuisé les voies diplomatiques lors des séances à huis clos”
“La loi nous interdit de vous faire part de certaines choses, notamment lorsqu’il s’agit de cas disciplinaire. Nous avons épuisé les voies diplomatiques lors des séances à huis clos. La crise n’est plus une plaie, elle est au stade de la gangrène : le remède est l’amputation ! Vous savez ce qui se passe, je vous défie de dégager une solution consensuelle et nous sommes prêts à l’adopter. Sachez qu’en tant que personne, nous n’avons aucun problème avec le P/APC mais en tant qu’élus, si !”
Mahmoud Bentifraouine (RND)
“Faites et jugez vous-même”
“Je remercie les initiateurs de cette démarche, c’est une preuve de citoyenneté. J’aurais aimé la voir se dérouler dans un lieu autre que celui-ci. Pourtant, nous avons dégagé une enveloppe conséquente l’année dernière pour la réhabilitation de ce cinéma ! Sur les invitations qui nous sont adressées, il est écrit : “Analyse et situation générale de la commune”. Faites-le et jugez vous-même sur sa base de la position des uns et des autres !”
Mohand Bouchrit (FFS)
“Pour parler de développement, commençons d’abord par l’assainissement de la situation au sein de l’APC”
“Nous ne faisons pas de la politique, preuve en est que les sept élus appartiennent à quatre couleurs différentes ! Pour parler de développement, commençons d’abord par l’assainissement de la situation au sein de l’APC. Le tableau des effectifs est en souffrance ; une APC sans secrétaire général, est-ce normal ? Il existe seulement un chef de servie sur les vingt-trois que doit compter l’APC : il ne peut y avoir de développement sans encadrement compétent. Toute la gestion du personnel passe à côté de la plaque : des employés qui ne travaillent pas sont payés et indemnisés ! L’agence foncière a vendu Akbou et personne n’en parle. Le citoyen fait ce qu’il veut dans une anarchie totale caractérisée par une absence flagrante de l’Etat et personne ne se soucie, il faut une planification et non une gestion provisoire. En 2009, combien de propositions ont été émises et parfois adoptées mais qui sont restées sans suite, est-ce normal que les élus ne se rencontrent que pour délibérer ? Je suis pour une dictature positive !”
Propos recueillis par B. Sadi