Le stade de Tala-Athmane a vibré durant deux semaines au rythme du football à l’occasion d’un tournoi organisé par un groupe d’amis du village Tala-Gahia à la mémoire de Belkacem Hessas et Boussad Nessah, deux jeunes du patelin disparus à la fleur de l’âge. Le tournoi qui a débuté le 23 juin dernier, a vu la participation de six formations, à savoir Tala-Gahia, El-Kalâa, Tala-Athmane, Tassadort, Sud-Ouest et Djebla. Jusqu’au 10 juillet, date retenue pour la finale, les six équipes en lice, se sont affrontées dans une ambiance bon enfant, à raison d’un match par jour en présence d’un public nombreux venus des quatre coins de la région. Disputés sous forme d’un mini championnat de deux groupes, les deux premiers de chaque groupe se sont affrontés en demi-finales. Ce sont les formations de Djebla et Tala-Athmane qui ont réussi à composter leurs billets pour la finale tant attendue. Grâce à un travail de fourmis des organisateurs, à leur tête le dynamique Dris Illoula véritable cheville ouvrière, le tournoi s’est déroulé dans un fair-play total. “Je rend hommage à tous ceux qui nous ont aidé pour la réussite de ce tournoi organisé à la mémoire de deux jeunes de notre village. Les jeunes de la région se sont adonnés à cœur-joie durant les deux semaines de la compétition et j’espère que ce genre d’initiative va se reproduire à l’avenir et pourquoi pas donner une plus grande dimension à ce tournoi”, nous confie le dynamique Dris, tout heureux de l’issue de cette manifestation, qui a vu la formation de Tala-Athmane s’imposer en finale par un but à zéro face à celle de Djebla. Une finale derby d’un niveau appréciable, devant des centaines de supporters des deux villages voisins qui a eu lieu le 10 juillet dernier. A la fin de cette rencontre, un trophée a été remis à l‘équipe victorieuse ainsi qu’aux proches de Belkacem et Boussad auxquels le tournoi a été dédié dans une ambiance marquée par le souvenir de ces deux enfants du village disparus prématurément. Chapeau bas pour la dynamique équipe organisatrice qui a réussi en l’espace de deux semaines à faire vibrer des centaines de jeunes au rythme du ballon rond, et ce malgré le manque de moyens.
A. C.
