Protesta citoyenne, sit-in et fermeture d’axes routiers telles sont les actions pour réclamer des commodités de vie. Dans certaines municipalités de Boumerdès, les habitants de Timezrit ne décolèrent pas. Hier, plus de 250 représentants de ce village rural se sont attroupés devant le siège de la daïra des Issers. La foule a mis en avant de nombreux problèmes liés à son cadre de vie. A commencer par les coupures fréquentes d’eau. “Plus inquiétant, certains quartiers du chef-lieu communal en question n’ont pas reçu leur ration du précieux liquide depuis six semaines”, a-t-on témoigné.
S’y ajoutent d’autres revendications récurrentes : mise en place d’un plan d’assainissement des eaux usées et amélioration de la prise en charge sanitaire. Une délégation des protestataires devait être reçue, hier, par la première responsable de la daïra, en vue de trouver une solution aux problèmes soulevés.
Dans la même journée d’hier, et ce dans le village voisin, Chabet El Ameur, les chauffeurs de fourgons aménagés ont déclenché une grève, pour protester “contre la saturation des lignes”. Les grévistes réclament un peu d’ordre et de bon sens dans ce domaine précis.
Avant-hier encore, une autre action de protestation fut enclenchée par les habitants de Merzouza, relevant de Boudouaou. Tout en bloquant le tronçon de route menant à Keddara, la foule réclamait, là aussi, le règlement du problème d’eau et la réfection des ruelles de leur agglomération. Le premier problème cité exaspère les villageois, en cette période de forte canicule.
Salim Haddou