Une ville des merveilles très bientôt à Oued Falli

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“Cela entre dans le cadre d’une série d’actions prévues pour décongestionner la ville de Tizi-Ouzou”, a indiqué le wali, Hocine Mazouz, dans une brêve allocution prononcée à l’ouverture d’une rencontre. Il faut dire que c’est un véritable chef-d’œuvre qui est préconisé à travers cette future ville nouvelle de Oued Falli. Le projet a respecté les moindres normes de l’urbanisation, tel qu’il a été présenté, hier. Cette cité s’étendra sur une superficie de 670 hectares. Elle comportera un pôle urbain et un pôle d’excellence. 14 000 logements y sont également projetés. Selon les mêmes projections, ces logements abriteront 70 000 habitants. Le pôle d’excellence qui sera organisé autour du stade olympique de 50 000 places dont le chantier est déjà confié, sera composé d’un centre hospitalo-universitaire, d’une gare routière, d’un parc d’attraction, d’une salle de spectacle de 6 000 places, d’une piscine olympique, d’un musée, d’un hypermarché et d’un centre d’affaire… Cette zone s’étalera sur une superficie de 355 hectares. Quant au pôle urbain, il comporte notamment une gare routière, un centre de transit, un complexe mère et enfant, trois polycliniques, trois bibliothèques, 15 établissements scolaires, un centre culturel, un théâtre de verdure, une salle de cinéma et un marché couvert… soit tout ce que peut espérer le citoyen pour un meilleur quotidien et un cadre de vie décent. Cette véritable ville futuriste sera construite sur un espace aéré. Les liaisons avec les voies de communication déjà existantes la RN12, rocades Sud et Nord… sont aussi prévues. C’est dire que rien n’a été laissé au hasard par les concepteurs de cet ambitieux projet qui ont veillé à ce que les critères d’une urbanisation moderne soient respectés d’après la présentation effectuée hier, devant les responsables locaux, des élus et des représentants de la société civile. Le projet tient compte à ce que les erreurs du passé ne soient pas refaites. L’exemple d’un échec cuisant de l’urbanisation de la capitale du Djurdjura a été donné en l’actuel Nouvelle-Ville de Tizi-Ouzou dont la conception a été conçue “plus pour régler un problème de logement que pour offrir un cadre de vie conforme”. Il est vrai que la Nouvelle-Ville est une cité-dortoir, sans plus. La situation d’anarchie et de dégradation totale a donné des idées à une conception de la future ville de Oued Falli qui n’a vraiment rien à voir avec la nouvelle-ville actuelle, celle du moins, selon la présentation. Tout porte à dire toutefois que celle-ci sera réalisée, la preuve : c’est que certains chantiers de ce projet ont été déjà lancés. Une station de pompage d’eau potable et un poste de moyenne tension électrique ont été déjà installés. Les travaux de réalisation de 500 locaux commerciaux battent leur plein. Le wali a clairement affiché sa détermination à aller jusqu’au bout de cette réalisation, lui qui dit que depuis son installation, en 2006, à la tête de la wilaya, la situation du chef-lieu, a constitué “une de ses préoccupations majeures”. Sous son règne une révision du POS (Plan d’occupation du sol ) et du PDAU a été ordonnée. Ces révisions ont consisté, selon les dires du wali, à trouver des solutions afin de décongestionner la ville. Le nouveau plan d’urbanisation de Tizi-Ouzou comporte, outre la création de la ville nouvelle de Oued Falli, l’élaboration d’un nouveau schéma du transport, la réhabilitation du centre historique de Tizi-Ouzou, entre autres actions.

M. O. B

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