A titre d’exemple, au chef-lieu de Boghni, connu depuis quatre décennies de par l’intensité de l’activité commerciale qui y règne dans toutes les artères et tous les quartiers de la ville ; en l’absence d’électricité durant presque toute la journée d’avant-hier, des pertes ont été enregistrées notamment du côté des vendeurs de produits nécessitant leur conservation par les procédés de réfrigération, à l’exemple des viandes et des produits laitiers. Ainsi, selon des informations recueillies auprès de certains commerçants, le dommage des pertes qu’ils ont subies se chiffre à des millions de centimes, puisque pour le cas des bouchers, les stocks en viandes rouges ont été touchés par la chaleur, ce qui les a conduits par mesure d’hygiène de jeter les produits avariés.
De même, pour les exploitants des crémeries, les vendeurs de glaces et les détaillants de la distribution du lait, n’ont pas été épargnés par les récurrentes coupures dues vraisemblablement au délestage qui cible des secteurs bien précis. Pour les citoyens, cette situation ne fera qu’augmenter chez eux un sentiment de mépris, envers ceux qui gèrent le secteur de l’énergie, d’autant plus qu’aucune explication ne leur été fournie pour au moins informer les consommateurs de l’origine des coupures. Aussi, les gérants des ateliers et des commerces, devraient bénéficier à leur tour d’information pour ne pas s’aventurer à constituer des stocks de produits périssables sous l’effet de la chaleur. Enfin, quant à l’autre aspect des désagréments que causent la faiblesse des moyens de production d’électricité, il concerne les foyers et les ménages, contraints à subir les conséquences des interruptions de l’électricité, notamment dans les villages situés dans les zones montagneuses à l’instar de ceux relevant des localités des Aït Kouffi, Assi Youcef, Bounouh et Aït Mendes.
M. Haddadi