“Les anciens dossiers déposés seront relancés”

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La Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) de la wilaya de Tizi-Ouzou a enregistré la création durant 2009, de 762 micro-entreprises.

Selon le directeur régional de la caisse, cet objectif a été fixé par la tutelle dans le cadre de sa contribution à l’effort de concrétisation du programme national de création d’emplois dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Le nombre d’entreprises coiffe également les wilayas de Boumerdès et de Bouira, a fait remarquer le même responsable, Akli Rabahallah.

Une fois le dispositif lancé en 2004, plusieurs personnes se souviennent des longues attentes auxquelles ils font face quotidiennement devant l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej).

L’expectative a-t-elle pris fin ? Le premier responsable de la CNAC a rassuré que son organisme relancera le stock dormant de dossiers d’investisseurs déposés par les porteurs de projets âgés entre 35 à 50 ans.

La conjugaison des effets bénéfiques de l’ensemble de ces mesures a permis, selon M. Rabahallah, de créer 137 micro entreprises durant le premier semestre 2009. Le nombre d’entreprises créé au titre de ce dispositif s’éleve à 991 micro-entreprises, depuis sa mise en place en 2004, dont 638 l’ont été à Tizi-Ouzou, 190 à Bouira et 163 à Boumerdès. Elles ont généré 2 659 emplois, pour un coût global de plus de 4,8 milliards de dinars, selon les statistiques de la CNAC.

Pour relever ce défi et pour aider à la matérialisation de cette ambitieuse projection, participant à la perspective de résorption du chômage, les pouvoirs publics ont pris des mesures “assouplissantes” de ce dispositif. Le même responsable assure en citant, entre autres, la réduction, depuis juillet dernier, de 6 à 1 mois de la durée d’inscription à l’Agence nationale d’emploi (Anem) exigée des candidats à la création d’une micro-entreprise, dont le coût de financement est plafonné à cinq millions de dinars.

Pour susciter plus d’engouement et l’intérêt de cette catégorie d’investisseurs, il est fait état de la fixation, depuis février dernier, à deux mois seulement, le délai de traitement par les banques des dossiers d’investissement déposés à leur niveau, sachant que “l’attestation d’éligibilité au financement bancaire vaut systématiquement, tel qu’il a été décidé au Conseil interministériel de juillet 2008, accord de financement, dès lors que la banque est devenue depuis cette date membre à part entière du Comité de suivi et de validation des dossiers initiés par la CNAC”, est-il souligné.

La levée, récemment, du gel de l’investissement dans le transport des voyageurs et des marchandises, les avantages fiscaux octroyés pour les investissements dans les secteurs de l’agriculture, l’hydraulique et la pêche, l’assouplissement des conditions d’investissement dans l’élevage bovin laitier, ainsi que la mise en place du Fonds de caution mutuelle et de garantie des investissements et les conventions de partenariat initiées par la CNAC avec les banques, figurent parmi d’autres mesures susceptibles de booster l’investissement au titre de ce dispositif.

Il convient de mentionner que plusieurs investisseurs dans la région sont confrontés à des multiples blocages. L’administration, notamment, constitue un vrai casse-tête pour les investisseurs.

A. Slimani

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