La LNEA déterminée à faire face à ce phénomène

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Afin de faire face au phénomène de la violence au sein de l’université algérienne, la Ligue nationale des étudiants algériens (LNEA) a affirmé hier, au terme de sa 12e université d’été, sa détermination à faire face à ce phénomène, qui menace de plus en plus l’existence de notre université.

En effet, la violence en milieu universitaire compte parmi les questions importantes qu’on ne peut ignorer ou occulter et partant, la Ligue nationale des étudiants algériens réitère son souci de contribuer à la lutte contre la violence en milieu universitaire, ou au sein de la société. Par ailleurs, les participants à cette rencontre ont appelé à accélérer l’élaboration de la charte universitaire, fixant les droits et devoirs des différentes composantes de la corporation universitaire afin d’éviter toute forme de violence, avant la prochaine rentrée universitaire, prévue pour le mois d’octobre prochain. Dans le même sillage, il convient de savoir que la revendication de la promulgation d’une charte universitaire, définissant les droits et devoirs des étudiants, des enseignants et même du personnel universitaire, remonte à 1994, mais depuis cette date, rien ne se profile à l’horizon. En outre, les organisateurs de cette 12e édition affirment que la promulgation de cette charte permettra d’éviter toute forme de violence entre les différentes composantes universitaires et de régler les éventuels problèmes en adoptant le principe de dialogue.

Ils ont également insisté sur l’importance du dialogue pour régler les différentes questions universitaires précisant ainsi à ceux qui estiment que le phénomène de la violence en milieu universitaire est l’une des séquelles des années de terreur vécues par le pays dans les années 1990, que l’objectif consiste aujourd’hui à créer une université algérienne qui influe sur la société sans pour autant être influencée par celle-ci. Enfin, ils ont estimé que le système LMD reste en deçà des objectifs escomptés, appelant à la réunion des moyens matériels et humains pour en assurer le succès, avant d’appeler à soutenir les étudiants en matière d’œuvres sociales qui demeurent à la base des revendications du processus de réforme.

Yahia Maouchi

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