Cependant, le départ en vacances de certaines personnes exerçant des professions libérales n’est pas toujours du goût de leur clientèle. C’est surtout le cas des médecins et des dentistes dont on accepte difficilement l’absence. Comme chaque année, en pareille saison, de nombreux cabinets médicaux ayant pignon sur rue, à Aïn El Hammam, informent leur clientèle par le biais de petites affiches collées sur la porte d’entrée, qu’ils seront “en congé”.
Les patients sont alors surpris de se retrouver devant la porte close de leur médecin ou de leur dentiste de famille. Les malades n’aiment pas changer de praticien et c’est à juste titre qu’ils rechignent à se faire soigner par des remplaçants.
Certaines personnes âgées ou malades chroniques ont leurs habitudes et surtout leur médecin qu’ils ne quitteraient pour rien au monde.
Cette “carence” expliquerait peut être l’affluence des malades vers les services de l’hôpital, lequel heureusement, n’a pas mis tout son personnel en congé. Personne d’autre que leur conscience ne peut imposer un calendrier de vacances aux praticiens privés.
Cependant, leur rôle au sein de la société, leur dicte de s’entendre afin de ne pas pénaliser ceux qui leur font confiance au point de leur confier leur vie.
Leur clientèle s’accommode difficilement de leur absence, durant les fins de semaines.
Ces départs massifs seraient-ils dûs au hasard ou sont-ils le résultat d’une absence de coordination au sein de la profession ?
Loin de nous l’idée de nous immiscer dans la vie privée des praticiens de la santé. Notre propos se veut plutôt flatteur pour la profession dont les clients ne peuvent s’en passer même pour quelques jours de vacances. Espérons tout de même que les boulangers ne se mettront pas de la partie pour partir en vacances à l’approche du mois de carême. Tout est possible.
A. O. T.
