Comme nous l’avions rapporté dans notre édition de dimanche, les habitants d’Afir et d’Ath Slimane avaient fermé la mairie d’Aït Yahia Moussa la veille, c’est-à-dire le samedi.
Même si les pourparlers étaient entamés le jour même, l’action n’a été suspendue que dimanche dans l’après-midi. Une délégation des comités de villages a été reçue par les autorités locales et les services concernés. Si besoin est, il y a lieu de rappeler que des opérations accordées au profit de ces villages touchés par les incendies de septembre dernier, selon la déclaration affichée devant le portail de la mairie, n’étaient pas concrétisées. D’ailleurs, c’est cette inertie qui est à l’origine de cette contestation. “L’argent dégagé pour cette route, pour l’assainissement et les autres opérations est disponible et dégagé par les pouvoirs publics. Nous nous demandons pourquoi ce retard. Et pourtant, les projets sont confiés à des entreprises. L’une d’elles a lancé le bitumage de la route et elle est partie en nous laissant la poussière derrière. Nous n’allons pas lâcher prise”, nous avait déclaré un citoyen d’Afir. Selon le maire de cette municipalité, les discussions ont abouti. Les entreprises ont pris l’engagement de relancer les travaux hier. Concernant, les gabionnages et les ouvrages d’art exigés par les représentants des citoyens, les pouvoirs publics ont eux aussi promis de voir avec la direction des travaux publics. Hier, la marie a rouvert ses portes. On se demande si c’est la dernière fois que cette mairie va vivre une telle situation.
A. O.