La Dépêche de Kabylie : Après la 8e place au dernier Championnat du monde des cadets, vous avez décroché une médaille d’argent en Syrie, quel est votre sentiment après ce résultat ?
Bourouih Fawzi : Je suis très heureux de cette médaille qui vient confirmer le résultat du championnat du monde en Italie.
J’ai perdu la médaille d’or au finish et d’une manière très bête car je n’ai pas appliqué à la lettre les consignes de mon entraîneur mais l’essentiel est d’avoir représenté dignement l’Algérie avec ce résultat.
Franchement, vous attendiez-vous à ce résultat ?
Avant la compétition, j’ai visé le podium pour terminer la saison en beauté, après la compétition et la médaille décrochée, je peux dire que les résultats rentrent dans mes prévisions et j’en suis très fier.
Comment avez-vous trouvé le niveau de la compétition ?
Le niveau est tout juste moyen comparativement au Championnat du monde où il y avait les meilleurs athlètes du monde.
Après ces résultats très prometteurs, comment voyez-vous votre avenir ?
Je suis encore très jeune et ce genre de résultat me stimulera et m’aidera pour préparer comme il se doit la catégorie senior qui demande beaucoup de sacrifices et d’efforts. Je continuerais dans la même spécialité, à savoir le 2000 m steeples, en essayant d’améliorer mes résultats à l’avenir et pourquoi pas, être un jour, champion du monde, un rêve qui est difficile à réaliser mais pas impossible. La saison prochaine, mon coach m’a conseillé de tenter ma chance sur le 3000 m steeples et au 1500 m, je sais d’avance que ça sera très difficile mais je vais faire de mon mieux pour m’accrocher.
Vous avez certainement beaucoup de personnes à qui dédier cette médaille ?
Je la dédie à mes parents qui me suivent et m’encouragent quotidiennement, que ça soit pour les études ou le sport, à mon entraîneur, Achour Brahim, qui est l’architecte de ces résultats, à mon ancien coach, Issadi Lemnouar, le staff technique du club composé de Yakoubi Bachir et Zahir Mouhoub, le président de l’EA Lota, Merah Aissa et l’APC de Souk El Tenine qui m’a récompensé dernièrement, mon oncle Idris et tous mes amis sans oublier bien sur notre journal, la Dépêche de Kabylie.
Entretien réalisé par Zahir.Hamour