Jour de fête à Iaâzounen

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Des dictionnaires ont été offerts aux élèves et aux lycéens et des tableaux d’honneur aux étudiants. La fête aurait coûté quelque 12 millions de centimes collectés essentiellement par l’Association Tafrara. Les entreprises Ovital, sport et Ets Chalal ont offert les boissons et les gâteaux.

Au sujet de cette cérémonie, Benouchen Abdlouahab, président de l’Association USVA nous a confie ceci : “En tant que jeunes nous avons pensé fêter le succès de tous nos amis (e)s en signe de solidarité et de joie partagés car, nous avons la certitude que le savoir de tout un chacun contribuera au bonheur de tous et à l’émancipation du village”. L’association étoile culturelle d’Akbou a apporté son grain de sel en projetant dans l’après-midi l’inoubliable match de foot Algérie-Allemagne et en organisant aussi une exposition sur le sida. En fin de cérémonie, un gala de musique a été animé par onze chanteurs amateurs natifs du village pour certains et habitants des villages de la commune pour d’autres. A noter que le gala a vu une grande affluence de jeunes venus de tous les villages de la commune notamment d’Ighil Nacer et de Tizi Maâli, le village voisin. Les chanteurs n’avaient pas besoin de mettre de beaux habits scintillants, ni de dresser des décors coûteux ou de faire jaillir des feux d’artifices pour semer la joie au sein du public. Il leur suffisait juste d’entonner un air pour voir le public se mettre en une sorte de symbiose avec eux et remplir la cour de l’école qui servait d’aire de danse. Approché pour nous à donner ses impressions, le président de l’Association Tafrara, Berkane Ali, nous dira : “Notre but à tous est de faire la fête pour rompre avec la routine, il ne peut y avoir meilleure occasion que celle de la réussite de nos enfants!” Loin de tout protocole officiel et des flashes des télévisions et photographes, sans aucun service d’ordre chargé de maîtriser les fauteurs de troubles, le gala a tenu jusqu’à l’aube comme souhaité par les chérubins du village qui scandaient, à l’adresse de l’animateur : “Jusqu’au matin !” (Alma d sbah), chaque fois que celui-ci sollicitait leurs avis. La majorité d’entre eux a passé le reste de la nuit endormis sur les genoux de leurs parents bercé par les airs folkloriques kabyles et rassurés par le sourire que tout le monde affichait au visage.

B. Sadi

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