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Des milliers de documents établis chaque jour

“C’est en milliers d’exemplaires que se compte le nombre de pièces d’état civil produites quotidiennement par les agents de notre service en cette période de la rentrée scolaire où la demande est effrénée”, nous dira Ramdane Bensalah, chef de service de l’état civil de l’APC de Draâ Ben Khedda. Selon ce responsable, “le rush sur nos guichets commence dès le mois de juin de chaque année, avec les bacheliers et les lauréats du BEM (collégiens). Personnellement, ça m’arrive de me retrouver dans la “contrainte” de mettre la main à la pâte, de passer des dizaines de minutes avec des étudiants, notamment pour aider les agents de mon service, qui se retrouvent fréquemment submergés avec des centaines de photocopies à légaliser (diplômes, titres scolaires, copies intégrales et autres actes de naissance). C’est épuisant, certes, mais néanmoins, quand j’ai des agents anciens et expérimentés, comme Ramdane Boufatis, Hacène Mouhoub, Rabah Tahir, Yahia Bouchakour, Ouardia Sekkat et tant d’autres encore, le travail ne nous fait pas vraiment peur”. Ramdane B., 27 ans d’expérience, Hacène Mouhoub, non moins ancien, Rabah Tahir, Yahia Bouchakour, chefs de section, Ouardia Sekkat, tous unanimes à déclarer : “Le travail ne nous fait pas peur. Absolument pas ! Surtout avec l’avènement de l’informatique que les responsables de l’APC (MM. Lougani, Mestour, à leur tête M. Miraout, le P/APC), ont tout fait pour nous faciliter la tâche.

Vous savez, depuis quelques temps, les actes de naissance des jeunes générations (8-16 ans), par exemple, sont établis et imprimés directement par micro. Et là, on ne risque pas de se tromper. C’est formidable !” Nos interlocuteurs sont visiblement satisfaits de cette facilité de la tâche. Le rush, mais fluide, à l’état civil de l’APC de l’ex-Mirabeau, “est dû d’abord à la bonne réputation de ce service qui fait rarement des erreurs dans la transcription des renseignements portés sur les documents produits par nos administrés et ensuite à la célérité d’exécution de nos agents”, à en croire ce groupe d’agents qui affiche une disponibilité que l’on ne trouve pas fréquemment dans d’autres APC. La preuve en est la fréquence de citoyens venant, j’allais dire “fuyant” l’état civil de l’APC de Tizi Ouzou pour se rabattre sur celui de l’APC de l’ex-Mirabeau où l’accueil n’a aucune comparaison.

B. Antar

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