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Les préalables de la médiation de la liste Initiative citoyenne

La liste Initiative citoyenne a distribué, lors de la rencontre, une déclaration qui se veut une feuille de route via laquelle elle jalonne le terrain de la médiation, délimite le rôle de tout un chacun et désigne les parties en conflit. Pragmatique, la liste estime qu’“elle ne peut répondre que favorablement à toute initiative” qui émane d’une tierce partie dans le but de désamorcer la crise pourvu qu’elle soit neutre”. “Cette louable initiative ne saurait aboutir sans l’abnégation et la lucidité” de ses promoteurs, signale la déclaration. Le rôle assigné aux médiateurs se limite à la réunion de conditions idoines pour la rencontre de tous les élus. Pour les rédacteurs, l’action de la médiation “se limite au dégagement d’un climat favorable au dialogue”. “Seuls les onze élus sont reconnus aptes à traiter des rapports nécessairement politiques car stratégiques qui les relient”, car, selon toujours les termes de la déclaration, “le bon et le plein fonctionnement de cette première institution (APC) est catégorique dans ces exigences”. Ainsi, cumulant des rapports d’exclusions profondément politiques pour ne pas dire purement idéologiques et adoptant une approche claire qui tranche sur la nature politique de la crise, la liste Initiative citoyenne, qui considère l’APC comme “valeur refuge capable de faire face à la crise multiforme dans laquelle toute notre société est plongée”, interpelle indirectement les partis politiques à intervenir pour assumer leur rôle de partie prenante dans le conflit en vue de trouver une issue à la crise. “Seuls les parrains des listes ayant conduit à l’identification des ces onze élus sont reconnus – par obligation morale – légitimes pour donner forme à ces rapports”, lit-on dans la déclaration. Notons, que hormis le RND, aucun parti politique n’a réagi pour le moment. La réaction du RND a suscité la démission de ses deux élus en février dernier. Notons enfin que l’exécutif communal a rendu public le bilan des activités de la commune d’Akbou dans lequel “il rapporte de la manière la plus exhaustive possible la réalisation de la commune”. L’exécutif assure que “le budget primitif 2008 a été conçu en grande partie et exécuté, partie investissement et réalisations, à 90%”. Une carte qu’il abat, semble-t-il, pour repousser les attaques des élus de l’opposition et annuler systématiquement les anomalies qu’ils avancent quant à la mauvaise gestion de l’APC.

B.Sadi

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