L’une des plus récurrentes revendications villageoises de la commune d’Ighil Ali, figure l’ouverture des pistes agricoles afin de permettre le désenclavement des oliveraies et autres terres agricoles.
A Tabouananat, ce sont notamment les jeunes chômeurs qui réitèrent cette revendication, vieille de plusieurs années, afin de pouvoir bénéficier des crédits octroyés par les dispositifs nationaux d’aide à l’emploi des jeunes. “De toutes les activités proposées par les services de l’ANSEJ, rarissimes sont celles qui concernent les habitants des zones rurales et pratiquement toutes ont trait à l’agriculture. Or, force est de constater que nos champs sont enclavés et situés dans des endroits au relief accidenté”, nous dit K. Abdenour, 34 ans, chômeur.
“La majorité des villages a bénéficié de ces pistes qui rendent possible l’activité agricole en milieu rural, pendant que nos responsables locaux trouvent toujours des faux-fuyants pour remettre aux calendes grecques ce projet. Nous sommes nombreux à se débattre dans le chômage et l’oisiveté, qu’attendent-ils pour nous trouver des solutions surtout quand celles-ci ne consistent qu’à mettre en œuvre une politique de lutte contre le chômage prônée par l’Etat ?”, s’interroge un autre jeune du même village.
Massy K.
