Un espoir est-il permis ?

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En procédant à l’affectation de crédits supplémentaires de la loi de finances complémentaire 2005, le responsable du secteur, Mourad Medelci aura attribué à la wilaya de Bouira une enveloppe, dont le montant n’a pas encore été révélée par les différents responsables que nous avons joints hier, mais qui devrait s’annoncer assez avons joint hier, mais qui devrait s’annoncer assez conséquente au vu des inégalités qui subsistent à l’intérieur de la wilaya. En effet, si des communes comme Lakhdaria, Oued El Bardi et Sour El Ghozlane qui disposent d’importantes zones d’activité comportant, entre autres, le complexe de détergents, la cimenterie et autres industries qui s’avèrent être une véritable bouffée économique pour ces régions, d’autres communes, et pas des moindres, si l’on se réfère aux dernières statistiques, connaissent elles, un taux de chômage des plus effarants. Des municipalités telles Aghbalou, Chorfa, M’chedallah, Ath Mansour et toute la région est de Bouira souffrent de ce manque d’investissement. Pourtant, lors des premières négociations entre les archs et le chef du gouvernement, on se rappelle qu’une enveloppe non négligeable avait été accordée à la wilaya de Bouira. Une enveloppe dont le montant avoisinait les 21 milliards pour la Kabylie, et Bouira avait bénéficié de ce budget avec Bgayet et Tizi Ouzou. Cependant, l’argent destiné à la relance socio-économique de la Kabylie ne semble pas avoir été réparti selon les véritables besoins des communes de Bouira, puisque le premier magistrat de la wilaya avait souhaité que l’enveloppe soit partagée entre les 45 municipalités. Les localités berbérophones, qui, soulignons-le, ont durement souffert lors des événements du Printemps noir, se sont ainsi retrouvées traitées sur le même pied d’égalité avec des communes qui n’avaient pas où très peu vécu les émeutes d’avril 2001. Ainsi, en accordant une augmentation de 10 à 15% de ces crédits à la Kabylie, le gouvernement semble résolu à préserver l’équilibre régional en voulant rattraper le retard accumulé dans certaines wilayas. De ce fait, la région est de Bouira peut espérer mettre un terme à la malvie des populations, et surtout leur redonner un espoir qu’ils attendent depuis longtemps.

Hafidh B.

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