Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 17% dans la ville des Genêts

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Les prix des produits frais ont augmenté de 17%, c’est ce qu’a indiqué l’Association de protection et d’orientation du consommateur (APOC) de la wilaya de Tizi-Ouzou, dans une déclaration parvenue hier, à notre rédaction.

A travers cette déclaration, l’association informe que la caravane annuelle de sensibilisation sur les risques d’intoxication est retardée “exceptionnellement et intentionnellement” jusqu’à cette semaine, soit à quelques jours seulement du début du mois de Ramadan.

“L’inflation est en hausse dans le pays selon l’Office national des statistiques (ONS) entre 2007 et 2009. Le rythme annuel d’inflation a atteint 4,8%”, a noté ladite association indiquant que la flambée des prix des produits alimentaires est l’une des principales raisons de la hausse de l’inflation.

“Les prix de ces produits ont, en effet, augmenté de 17%”, signale encore l’APOC, qui se dit préoccupée par la santé du citoyen. Cette hausse, aussi vertigineuse, soit-elle, des prix des produits, ne doit pas constituer une raison pour acheter n’importe quoi ou consommer médiocre.

“Les chiffres des cas d’intoxication alimentaire en Algérie sont effarants à plus d’un titre. Près de 4 000 cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés en 2008 au niveau national”, précise l’association. Pour éviter ces risques, celle-ci conseille au consommateur notamment de faire ses achats chez les commerçants légaux, de lire les étiquettes ou d’acheter en petite quantité…

Par ailleurs, l’APOC compte sillonner cette semaine le territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou pour sensibiliser les citoyens sur la nécessité de prendre leurs précautions dans leur consommation durant le mois de Ramadan, qui coïncide cette année avec la saison des grandes chaleurs.

Cela d’autant, estime l’association, que la principale préoccupation du consommateur durant le mois de jeûne est la hausse des prix des produits, négligeant leur qualité.

Il est vrai, en effet, que le pouvoir d’achat est d’ores et déjà et à quelques jours du début du mois sacré mis à rude épreuve.

Les produits à large consommation sont tous simplement hors de portée du consommateur qui n’a d’autre choix que de consommer les produits bon marché malgré leur qualité douteuse. Le constat fait par l’Association de protection et d’orientation du consommateur est frappant, et a d’ailleurs, tiré la sonnette d’alarme. Cela suffira-t-il en fait ? Pour plus d’un, c’est aux pouvoirs publics d’intervenir pour contrôler les produits et surtout leur prix.

M. O.B.

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