Les produits alimentaires hors de portée à Boghni

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A l’approche du mois de Ramadan, période de grande consommation par excellence, les prix de certains produits de première nécessité connaissent déjà une augmentation, plus particulièrement les légumes frais, les produits de consommation de base comme le sucre cédé à plus de 75 DA et le concentré de tomate. Pour connaître un peu l’évolution des prix, nous avons choisi d’aller dans une superette du centre-ville de Boghni, où il est facile de constater sur les étals, la tendance est la hausse pour certains produits non subventionnés par l’Etat et soumis à la règle de l’offre et de la demande. Ainsi, comme nous l’avons évoqué précédemment, le kilo du sucre se vend des fois à 80 DA, chose qui a suscité l’étonnement chez les ménages et même au sein de la corporation des commerçants, puisque, eux, aussi, ils étaient obligés de s’approvisionner à un prix dépassant les 73 DA. Un commerçant, très au fait des dysfonctionnement que connaît le marché, ne semble pas étonné par ce qui se passe, car pour lui “tant qu’il n’y a pas de régulation du commerce, il faudra s’attendre à plus que ces augmentations qui touche pour le moment, seulement quelques produits”. Il nous a même annoncé que l’huile de table connaîtra à son tour, une petite hausse de son prix à la vente chez les détaillants, même s’il ne sera pas, selon toujours notre interlocuteur, d’une manière significative. Entre temps, depuis le début de cette semaine précédant le mois sacré qu’a annoncé pour samedi prochain, le marché des fruits et légumes de la ville de Boghni, le plus grand espace commercial de la région sud de la wilaya, connaît la même effervescence au vu des prix affichés dans les allées réservées aux marchands des fruits et légumes. Moins que les fruits qui connaissent une forme de stabilité pour des raisons liées beaucoup plus à leur disponibilité, puisque le marché est bien fourni, les légumes frais tels que l’haricot vert pourtant cultivé et cueilli durant cette période, est vendu à plus de 80 DA sans que le simple consommateur ne bouge le petit doigt. De même pour la pomme de terre qu’elle que soit sa variété ou sa qualité, a pris une envole qui l’a placée à la tête des aliments qu’on considère chers, au vu de la demande exprimée pour ce produit indispensable dans la vie de chaque famille. Quant aux autres légumes, ils connaissent tous une petite évolution dans les prix en attendant la veille du Ramadan que beaucoup de personnes appréhendent, surtout, lorsqu’on sait que les petites bourses n’ont pas les moyens d’affronter les fluctuations négatives du marché.

M. Haddadi

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