Incivisme de certains résidants
Il faudrait faire un tour devant certains bâtiments dans le carré qui aurait dû être un espace vert est envahi de sacs à ordures. A la cité des 140 Logements des enseignants profitent de cette période de vacances pour effectuer des travaux dans leurs habitations. Depuis la fin juin, les bruits de marteaux se mêlaient à ceux des burins qui cisaillaient le carrelage, au-delà, même des heures permises pour ce genre de travail tout en sachant qu’ils gênent et exaspèrent leurs voisins durant la sieste et tard dans la nuit. Mais le plus grave, c’est quand un beau matin, ce carré qui aurait pu être un espace vert fut enseveli sous une montagne de gravats. Heureusement, tous les citoyens de la cité ne sont pas du même genre que ce voisin qui a décidé de leur empoisonner leur vécu en sortant et en éparpillant tous les débris de plâtre, et de carrelage. Il aurait pu louer un camion pour les évacuer. Ces immondices attendent peut-être qu’une autre bonne volonté le fasse à sa place. Deux mois se sont écoulés et les choses se sont empirées puisque sur les gravats qui se sont amoncelés, se sont ajoutés à des déchets organiques mais aucune réaction des services d’hygiène de l’APC qui a pourtant les moyens de sévir contre ce genre de comportement, mais fait la sourde oreille ; bien que si les responsables des quartiers les ont informés de cette situation.
Des sacs à ordures jetés par les ménagères s’amoncellent sur le sol. Les rats ont déjà investi les lieux et se permettent de rôder même dans les escaliers, d’ailleurs mardi dernier, un rat d’un poids de 15 kg a été pris en chasse au moment où il sortait du bâtiment n°7, par une quinzaine d’enfants du quartier. L’absence de civisme de certains ne fait qu’accentuer la descente aux enfers de ces lieux.
Samy H.
Des commerçants squattent les trottoirs
Que ce soit au centre-ville, à l’avenue du 1er-Novembre ou au quartier de la Mission, si certains commerçants sont respectueux des lois de la République et se contentent des locaux qui leurs sont attribués, d’autres plus gourmands n’ont pas trouvé mieux que d’accaparer la moitié du trottoir réservé pourtant aux piétons, en avançant la devanture et en exposant leurs produits. D’ailleurs, certains ont trouvé d’autres méthodes : ils exposent sur le trottoir d’en face de la boutique. Dans certains endroits, le piéton est obligé de marcher en pleine rue. Pourtant, il existe bel et bien, une loi ferme interdisant toute accupation de cet espace et de plus, sur une rue principale comme celle de l’avenue du premier Novembre.
S. H.
La commune de Tinebdar crée son bulletin d’information
Malgré les moyens modestes dont elle dispose, la commune de Tinebdar table sur la communication pour se rapprocher davantage de ses habitants en créant un nouveau support d’information sous forme d’un bulletin mensuel de quatre pages. Au sommaire de ce nouveau-né, on y trouve des articles sur les différents événements d’actualité ayant marqué cette commune, notamment, le salon de la femme de Tinebdar, la conférence sur les micros crédits et la réception et remises des prix à ses nombreux lauréats dans les différents examens scolaires. Avec une maquette bien ficelée, ce numéro zéro a été aussi consacré à l’environnement en s’intéressant au futur projet d’implantation d’un CET sur le territoire ainsi qu’à l’acquisition du matériel nécessaire pour assurer un bon ramassage d’ordures durant cette saison à haut risque du fait d’apparition de maladies.
Ce format porte aussi des articles sur l’activité de l’APC, comme l’instauration d’une commission d’hygiène, la réfection des routes et bien sûr, les rencontres du P/APC avec la population ; un travail de proximité pour mieux cerner les problèmes quotidiens des habitants et prévoir leurs solutions.
Nadir Touati
