L’APC et le Croissant-Rouge se préparent pour le Ramadhan
l Le restaurant Rahma ouvrira dès le premier jour de Ramadhan, au bénéfice des démunis. La municipalité s’est entendue avec les animateurs locaux du Croissant-rouge sur les modalités de fonctionnement. Une somme de 2 milliards de DA a été prévue par la mairie et ce sera à la cantine centrale que seront servis les repas de rupture du jeûne. Les démunis pourront se restaurer sur place mais également prendre les repas chez eux. Les organisateurs affirment que tout don sera le bienvenu de la part des bienfaiteurs, en privilégiant néanmoins les dons alimentaires. Pour rappel, le restaurant de bienfaisance a servi l’année passée plus de 200 repas quotidiennement.
M. A.
Le retour des tambourinaires
l Après plusieurs années d’absence, les tambourinaires (idhebalen) refont leur apparition dans les rues et ruelles, apportant avec eux l’instrument de gheïta que l’on croyait disparu. On l’entend de loin, ils s’arrêtent devant les magasins, les bars ou simplement devant un groupe de badauds, offrant un moment de musique bien de chez nous, au son du tombour et de la gheïta. Ce dernier instrument compte une espèce de chambre d’emmagasinement de l’air, faite en peau de chèvre, qui permet au joueur de reprendre son souffle et assure également une sonorité forte et harmonieuse.
Les idhebalen puisent dans le vieux répertoire et nous replongent parfois dans des airs oubliés, réveillant la nostalgie. On réecoute avec ravissement les airs d’El Hasnaoui, Akli Yahiatène ou Taleb Rabah.
Mais ils savent se mettre au goût du jour, en jouant du Allaoua ou même du rai. Autre fait à relever, les idhebalen sont de plus en plus jeunes, mais le costume traditionnel, gandoura et chèche est toujours de mise. En Kabylie, les idhebalen ont de tout temps fait partie du décor et sont accueillis avec joie par les jeunes et adultes. Leur musique est considérée comme attrayante et souvent, les habitants les faisaient entrer chez eux pour les égayer et chasser la monotonie de leur demeure.
Leur retour est peut être un signe que les choses commencent peu à peu à bouger.
M. A.
Le nouveau week-end bien apprécié
l Le passage au week-end semi-universel s’est plutôt bien passé au sein de la population locale. D’abord, les fonctionnaires ont eu droit à un week-end prolongé pour assurer la transition. Certains commerçants qui avaient pour habitude de fermer le vendredi, se sont déjà adaptés, en fermant le samedi.
Rares ceux qui ont trouvé matière à critique, nécessité économique oblige.
Dda Mohand, la soixantaine et pratiquant affirme : “Si cela permet à notre pays de gagner de l’argent, c’est tant mieux” et il ajoute avec un sourire : “Mais il ne faut pas toucher au vendredi, du moins, le moment de la prière”.
Une dame travailleuse, elle aussi pratiquante, et portant le hidjab, se désole que l’option n’ait pas été franchement prise pour le week-end universel : “On peut faire la prière et repartir au travail. Il n’y a aucun obstacle religieux au travail du vendredi et cela nous permet de nous mettre au diapason du monde”. Visiblement, les appréhensions ne sont pas toujours du côté où on les attend.
M. A.
