Site icon La Dépêche de Kabylie

Encore des coupures

Le mois d’août, tout comme juillet, se sont distingués par des ruptures répétées du courant, causant de la sorte aux boulangeries de Lakhdaria des dégâts matériels et de marchandises.

La prestation fournie par ce créneau d’activité n’est pas insignifiante à Lakhdaria, malgré toutes les peines qu’elle exige des investisseurs qui optent pour ce métier, seize (16) commerces de ce type y activent, dont celui de aâmi Moh.

Une remarque toutefois et pas des moindres, tous ces pétrisseurs de Lakhdaria se sont dotés de fours rotatifs, excepté aâmi Moh qui pratique une cuisson sur briques, une tradition séculaire, reconnaît le vieillard “que le service de contrôle a beaucoup apprécié, lequel n’a jamais pénalisé pour tel ou tel prix fixé sur le pain sur dalles, le fougasse et autres anciennes variétés”.

Seulement, ce genre d’équipement permet uniquement à produire une marchandise de qualité, mais il n’est pas conçu pour répondre à de fortes demandes, et s’il arrive au boulanger de rater ne serait-ce qu’une journée, il ne s’en sortira en fin de mois, que comme un salarié.

Or, des situations pareilles, dit-il, “J’en ai vu en juillet et la première quinzaine du mois d’août, où je n’ai pas travaillé durant 2 ou 3 jours”. Des fermetures qui étaient dues pour celles de juillet au disjonctement du transformateur, mais des ruptures de courant avoue-t-il “qui restent inexpliquées pour ce mois d’août”. Le seul fait qui ne lui a pas échappé, ainsi que d’ailleurs d’autres boulangers, c’est précise-t-il, “que les extinctions ont eu lieu de 23 h à 5h ou de 4h à 9h”. Des horaires de début de travail où tous ont enregistré des pertes de pâtes dans les pétrins à l’arrêt ou de mauvaises cuissons sur les plaques introduites dans le four. Beaucoup d’entre eux n’ont connu que cela comme dommages, mais pour le cas de aâmi Moh, “j’ai eu une panne du congélateur que j’ai réparé à 7 000 DA, des frais qui représentent plusieurs journées de travail”.

A. Chérif

Quitter la version mobile