«J’ai eu des promesses pour rejoindre la JSMB l’année prochaine»

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La Dépêche de Kabylie : Merci de te présenter à nos lecteurs et de nous dire quand as-tu entamé ta carrière footballistique ?

Ahtout Djafer : J’ai vu le jour il y a 20 années au village Tizit, dans la commune d’Illiltene (limite territoriale de la wilaya de Tizi Ouzou avec celle de Béjaïa). J’ai débuté ma carrière il y a cinq années avec les minimes de la JSK, puis, pendant deux années, au MO Béjaïa. J’ai joué également une saison au sein de la JS Azazga.

Actuellement, je suis en attente de signature de contrat.

As-tu reçu des contacts ?

Oui, j’ai eu des promesses de la JSMB pour l’année prochaine. Cette année le club a fait le recrutement de 25 joueurs.

Mais, j’ai malheureusement raté le rendez-vous des sélections en raison de mon arrivée trop en retard. J’ai des chances pour décrocher un contrat avec le club de Djelfa ou “La Montagne“ d’Alger.

L’évolution en football, ça se passe comment ?

Vous savez, il est très difficile d’évoluer dans ce domaine quand on n’a pas un nom. Il faut avoir la chance d’être repéré par un connaisseur, même si tu as un talent irréprochable.

C’est pour ça que c’est dur pour tout jeune athlète d’évoluer et de faire une carrière en football.

Quel est ton club préféré ?

Tous les clubs sont bons et se valent. J’ai beaucoup d’admiration pour la JSK, comme tous les Kabyles, et aussi pour la JSM Béjaïa, un autre club de la Kabylie profonde, surtout que les deux clubs sont des professionnels et ont des supporters fidèles et admirables.

Un petit mot pour conclure cet entretien ?

Oui, un mot certainement pour remercier surtout le manager de la JSMB, M. Redjradj pour la confiance qu’il a placée en moi. Je dirais aussi qu’il faut donner plus de chance aux jeunes footballeurs pour évoluer dans les clubs. Nous avons de jeunes talents qui peuvent aller loin lorsqu’ils rencontrent des dirigeants de clubs corrects. Mes vifs souhaits seraient que la JSK, la JSMB et l’équipe nationale, réussissent leurs parcours respectifs durant cette saison en cours. Je ne remercierai jamais assez également “notre“ canard, votre canard en fait, La Dépêche de Kabylie, qui s’intéresse, et c’est un plaisir, à tous les sportifs, jeunes ou “vieux“. Et cela honore beaucoup le journal.

Propos recueillis par Antar Boufatis

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