L’APC dégage quarante millions de centimes

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Comme à chaque période précise c’est-à-dire à la veille du mois de carême, l’APC participe financièrement au couffin alimentaire destiné aux familles démunies.

Ainsi, pour cette année, l’exécutif communal a consacré un montant de quarante millions de centimes afin de couvrir une partie des besoins selon les listes dressées par les comités de villages. “Nous avons réservé une cagnotte de quarante millions de centimes sur le budget communal”, nous a confié M. Rabah Menguelet, en sa qualité de P/APC.

Et de souligner cette remarque : “Quant aux cent soixante-treize colis offerts par la DAS par le biais de la daïra, j’ai refusé de les prendre. Le wali a dit que la commune d’Aït Yahia Moussa est la deuxième commune pauvre après celle d’Azzeffoun. Et je me demande sur quelle base ce partage a-t-il été fait ? Car, la daïra de Draâ El Mizan a reçu au total neuf cent cinquante-cinq colis pour les quatre communes. Nous demandons au moins trois cents colis, sinon rien”. Interrogé sur le contenu du colis que l’APC va distribuer aux familles démunies, il se composera de toutes les denrées alimentaires dont aura besoin la famille durant ce mois : sucre, café, lait en poudre, pâtes alimentaires diverses, huile, légumes secs, concentré de tomate, huile…”, a-t-il expliqué.

Quant au nombre que va toucher l’opération avec ses quarante millions, il va atteindre à peu près deux cents trente-cinq familles.

Ainsi, le maire de cette localité se trouve embarrassé car, a-t-il insisté, toutes les familles ne seront pas satisfaites si la daïra ne reverrait pas à la hausse ce quota. “Pour l’année dernière, nous avons distribué au total huit cent cinquante colis. Que va-t-on faire avec cent soixante-treize colis ? Même si on partageait un colis par deux, on y arriverait pas”, a-t-il enchaîné avant de conclure avec cet appel : “j’appelle les responsables de cette action à revoir ce partage inégal. Car ce dernier doit se faire sur la base d’une carte sociale des familles démunies établie par tous les services sociaux des quatre communes”.

En dépit de ce manque, ce maire ne se désespère pas en attendant peut être une deuxième tranche qui viendrait combler le reste.

Amar Ouramdane

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