“Sacré congrès de la Soummam”

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La deuxième journée de la quatrième édition du chant patriotique a été marquée par l’entrée époustouflante des troupes de Souk Hras, Relizane, Médéa, Laghouat, Béjaïa et Tiaret aux couleurs de l’emblème national, hissé en toute beauté, sur les crêtes sacrées où reposent désormais en paix tous ceux qui sont tombés sous les balles assassines des colonialistes.

Focalisée essentiellement sur la tragédie “humaine’’ et les massacres “gratuits’’ qu’a connus l’Algérie, les différentes interprétations étaient un étincelant message et un rappel indéfectible de l’histoire mise en exergue comme étant l’idéal cheval de bataille pour combattre l’oubli et rester éveillé contre toute forme de nuisance visant la falsification du passé glorieux de l’Algérie.

« Le colonialiste n’était qu’un vénal et véhiculait haine et répression pour s’enraciner sur une terre qui l’a refusé dès les premières invasions », nous a expliqué Naimi-Hmida, le maestro de la troupe Chihab de Médéa et d’ajouter :  » L’histoire est notre survie et le Congrès de la Soummam est l’âme de tout Algérien fier de son identité. »

De leur côté, les représentants de la ville de Yemma Gouraya, la troupe Thighri Ou Mazigh de Seddouk ont magistralement abordé le sujet en s’inspirant du chant du terroir pour faire de leur démonstration une fresque géante sur le gardien du temple révolutionnaire de l’Algérie : le Congrès de la Soummam.

Par ailleurs, le temps fort de cette journée était sans aucun doute, et de l’avis de tous les présents, l’entrée en lice de la délégation de Laghouat (troupe Chaima-Aflou) qui a interprété la chanson de Farid Ali et reprise par Matoub Lounès Ayema azizen ur tru, “chère mère ne pleure pas’’

La fiesta continue au niveau de la Maison de la culture de Béjaïa et l’évaluation s’annonce vraiment difficile compte tenu du niveau trop élevé et de la maîtrise de l’objectif par toutes les équipes qui se sont produites jusqu’ici.

Rabah Zerrouk

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