Le nouveau-né “Coordination des associations de quartiers” Union et continuité “de la commune de Kherrata à peine installé, monte au créneau en présentant un rapport bien détaillé et complet sur toutes les lacunes constatées au niveau des différents quartiers de la collectivité. Dans le rapport, lit-on, et dont nous détenons une copie, les membres de la coordination ont tout déclaré en passant par le problème du nombre insignifiant de logements sociaux attribués à la commune par rapport au nombre croissant de la population, disent-ils. Un quota plus conséquent à l’avenir pourrait sauver la face. Concernant le volet des infrastructures routières, les membres de la coordination brassent un tableau noir. Ils disent que malgré les efforts déployés par les services compétents, beaucoup de choses reste à faire. Il est urgent alors à ce que d’autres projets soient inscrits pour résorber le déficit enregistré dans ce domaine. Abordant un autre sujet celui des canalisations des eaux usées et pluviales, les rédacteurs du rapport déclarent que plusieurs quartiers sont dépourvus de ces réseaux et l’apparition des maladies à transmission hydrique ne sont pas à écarter surtout durant les périodes des grandes chaleurs.
L’autre volet non moins important est celui de l’eau potable qui est “la vie” donc, un produit indispensable, mais la population de Kherrata souffre quotidiennement de sa distribution anarchique. “L’eau existe à flots mais la mauvaise gestion fait défaut”, disent-ils. Enfin, il est primordial à ce que des mesures soient prises à l’avenir pour mettre fin à cette situation qui n’a que trop duré. Un message lit-on dans leur rapport adressé à tous les organismes et institutions de l’Etat.
S. Chenouf