Brèves de Larbaâ Nath Irathen

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Ramadhan 2009

Un Ramadhan moins sucré !

l Décidément, les habitudes alimentaires durant le mois de Ramadhan ne cessent de changer. La tendance observée ces dernières années se confirme : les pâtisseries orientales, genre zlabias et kalbelouz n’ont plus la côte. Un seul vendeur de ces sucreries grasses a ouvert sa boutique en ce Ramadhan 2009, proposant la zlabia à cent cinquante (150) DA le kg. Il y a quelques années, il fallait faire la queue patiemment devant un des nombreux vendeurs de zalabias pour se faire servir.

Les cafés et les restaurants se reconvertissaient dans la pâtisserie orientale à cette occasion juteuse, souvent d’ailleurs sans réel savoir-faire. Manifestement, les gens, de plus en plus soucieux de leur santé, se détournent des gâteaux trop sucrés et trop gras, en optant pour des préparations maison ou des fruits.

Les consommateurs sont plus assidus au marché de fruits et légumes.

Il y a foule à toute heure devant les étals mais les prix se sont envolés. La pastèque qui était à vingt (20) DA le kg son prix est “remontée” à trente (30) DA, Ramadhan oblige !

Le melon, pourtant en pleine saison, s’affiche fièrement à soixante (60) DA le kg. Il n’y a pas de raisin de qualité à moins de cent (100) DA. Tous les desserts végétaux ont subi une soudaine augmentation, comme si le circuit commercial n’attendait que ce mois de piété pour faire des surprofits au détriment de l’esprit de miséricorde qui devrait naturellement prévaloir.

M. A.

Le loto très apprécié !

l Le traditionnel jeu de loto revient, à chaque mois de ramadhan. D’ailleurs, ce n’est que pendant ce mois que ce jeu, qui passionne beaucoup de monde, envahit les cafés des villages. Le reste de l’année, il cède la place aux jeux traditionnels, dominos et belote.

Le loto rassemble beaucoup de monde, à tel point que la foule des joueurs débordent souvent sur les devantures des cafés. Un carton coûte 5 DA et 10 DA pour la série de trois. Le crieur tire les dès numérotés à partir d’un sac et annonce le chiffre, à voix haute. Les chiffres sont souvent déformés ou accompagnés d’un ajout comique, pour faire rire l’assistance. Le joueur qui, le premier, remplit entièrement son carton est le gagnant de la partie. Il se fait remettre l’argent et on entame tout de suite une autre partie, à une cadence telle que certains s’embarrassent et ne peuvent suivre. La mise varie selon l’affluence et il arrive qu’elle dépasse le millier de dinars par partie. Mais, il reste que ce n’est pas réellement un jeu de hasard, car les joueurs sont plutôt attirés par la passion plus que par l’appât du gain.

M. A.

Beaucoup de monde au resto errahma

l Le restaurant errahma a accueilli pas moins de 280 personnes le premier jour à la rupture du jeûne. Les dîneurs ont eu droit a une chorba et un plat, la cuisine est irréprochable, tellement les organisateurs, mairie et Croissant-Rouge, ont eu à cœur de respecter les règles d’hygiène.

Le service est sympathique, créant une atmosphère conviviale au profit des démunis qui viennent trouver en plus du dîner une attention fraternelle de la part des bénévoles. Alimenté principalement par une dotation de la mairie, ce restaurant reçoit aussi des dons en nature ou en argent de la part de bienfaiteurs qui ont à cœur de participer au secours des pauvres pendant ce mois sacré.

M. A.

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