Réunis en conclave ce week-end (rencontre dédiée à la mémoire d’El Hachemi Chérif), les délégués de Bouira se sont concertés à propos de la suite à donner à ce qui semble être l’exclusion de Bouira, s’agissant de la dissolution des assemblées de Kabylie. Le ton a d’emblée été menaçant. Cet “énervement” est exacerbé par la pression des citoyens venus comprendre pourquoi seule la commune d’El Asnam est concernée par la dissolution. Quelques-uns parmi les conclavistes avançaient tout de go l’idée de mettre fin au dialogue engagé avec le pouvoir. Les autres animateurs de la coordination comptent exiger, après concertation avec les membres de la délégation, de suspendre les pourparlers, le temps de revenir sur les incidences et de régler cette histoire de dissolution des assemblées élues, considérées par les archs comme illégitimes.L’incidence inhérente à l’arrêt des poursuites judiciaires a aussi retenu l’attention des délégués de Bouira. Ces derniers ne comprennent pas que 8 citoyens de Taourirt se reconnaissant dans la dynamique des archs soient toujours poursuivis en justice. De toute façon, toutes ces questions seront soumises à l’appréciation du pouvoir le 11 août, retient au terme de sa rencontre la CCCWB. A noter que l’organisation à Bouira d’un conclave de l’interwilayas — au cas où la “requête” de Bouira ne sera pas prise en considération, ce 11 août — est retenue par la CCCWB.
T. O. A.