Akbou, connue pour ses pics de température en été, a vécu et vit toute cette période caniculaire, privée souvent, cinq jours sur 6, si ce n’est le double ou le triple, de ce liquide vital qu’est l’eau. Si pour certains, les vacances c’est la plage et les balades envoûtantes, nombreux ceux qui ont passé leurs vacances à charrier des bidons, grimpant les escaliers les menant à leurs appartements (2ème et jusqu’au 5ème étage), l’échine courbée sous le poids de la charge (dos et mains surchargées). D’autres, enfin, les positionnés à un degré tout légèrement moindre, s’achètent ce produit “naturel” à 600 DA la citerne ou se le procurent chez des concitoyens en transformant leurs “modestes” voitures (si ce n’est tacots) en brouettes. Au contenu de la marmite, presque jamais varié et même rudimentaire s’ajoute le manque insupportable d’eau.
T.Y