La Dépêche de Kabylie : Pourriez-vous nous parler de la situation au sein de votre club ?
Alain Michel : Certes, il y a des situations qui sont très compliquées, et notamment la situation financière de la mienne et celle des joueurs. Il y a un moment où il faut en être conscient, et puis il faut résoudre les problèmes. Je dis que si le problème est résolu dans les prochains jours, il n’y aura pas d’autres problèmes. Si vous êtes persuadé que vous ne pouvez pas être rémunéré pour le travail que vous accomplissez, il vient un moment où on doit passer à autres choses, parce que ce n’est pas une situation qui peut durer, mais dans la mesure, où tout rentre dans l’ordre, il n’y a pas de remise en cause de l’action que je mène actuellement.
Si on a bien compris, Alain Michel est en train de donner un ultimatum ?
Il ne s’agit, en effet, pas d’un ultimatum, ou d’une menace, mais il s’agit tout simplement d’une prise de conscience. Mais on n’est pas en état de guerre comme le prétendent certains quotidiens. On fait le même boulot à l’intérieur d’un club, et tout le monde sait que tout se passe bien. Simplement, il y a des moments, où il faut penser à des choses importantes pour les deux parties. Ce n’est pas moi qui pose un ultimatum. Simplement, je me retire, mais naturellement et très simplement sans vague.
Vous avez vraiment confiance en vos dirigeants ?
Bien sûr. J’ai une confiance totale envers mes dirigeants, j’ai même des chèques de garantie, à moyen terme comme les joueurs d’ailleurs. Certes, nous ne sommes pas encore payés, mais on a ces chèque de garantie, ce qui veut dire que si l’argent n’est pas arrivé, je met en difficulté le trésorier et le président, mais ce n’est pas mon objectif. Je ne suis pas là pour nuire aux personnes et au club.
Y. M.