Les collégiens du CEM d’Aït Abdelmoumène II, localité située à 5 km du chef-lieu de la commune de Tizi N’telata, souffrent le martyre à cause de l’inexistence d’une cantine qui permettra aux élèves de se déplacer chaque jour chez eux et parvenir ainsi à suivre normalement leurs cours. “La cantine n’est qu’un vain mot depuis de lustres chez les potaches, l’absence de ce moyen élémentaire, nos enfants traînant sur leur dos de lourds cartables remplis de livres souvent inutiles. Faire la navette pour un élève de 13 ans avec, en prime un ventre creux, c’est terrible non !” dira un parent d’élève. Une preuve de plus que beaucoup de ces enfants sont des nécessiteux, toutefois, d’aucuns répugnent, aussi bien de la part de l’équipe dirigeante que celui des parents du sort réservé à cet établissement de plus un plus fragilisé par les manques. Ce dernier sollicite les responsables afin de construire une cantine qui atténuerait la souffrance des élèves, et ce en leur évitant les déplacements chez eux pour regagner ensuite l’école vers 13h.
Mouloud Zerbout