Silence, on bricole !

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Quel revirement de situation au sein de la JSMB ! Le président Boualem Tiab vient de reconduire l’entraîneur Jean-Yves Chay dans son poste, 24 heures seulement après avoir pris la décision de se séparer de lui. Donc, après un entretien téléphonique depuis Marseille avec son entraîneur, le président Boualem Tiab a fini par comprendre que le technicien français tient à ce qu’il soit régularisé. Des indemnités qui s’élèveraient à près d’un milliard de centimes. Une somme que la direction de Tiab ne semble pas être prête à payer. Cela a contraint Boualem Tiab à (re) confirmer Jean-Yves Chay dans ses fonctions… jusqu’à nouvel ordre.

Ce retournement de situation en a surpris plus d’un, y compris le coach Jean-Yves Chay. “Je viens de l’apprendre et cela me surprend”, s’est-il contenté de dire lorsque nous l’avons appelé pour avoir sa réaction quant à la nouvelle décision du président Tiab.

Une attitude de technicien français qui en dit long sur la difficulté de renouer le contact entre lui et les joueurs, lesquels dans leur tête se préparaient déjà à travailler avec un autre entraîneur et la page de Jean-Yves Chay était déjà tournée… avant même la défaite face à l’USM Alger et le limogeage de Chay. Il semble à présent que la cassure a eu lieu et il est difficile de ressouder les choses.

“On aurait pas dû en arriver là”, estiment les supporters que nous avons rencontrés, hier, dans les différents quartiers de la ville. “Boualem Tiab n’aurait pas dû se prononcer sur le départ de l’entraîneur Jean-Yves Chay sans avoir réglé toutes les formalités liées à la résiliation de son contrat à l’avance”, nous ont-ils dit. Une situation qui n’est pas faite pour permettre à l’équipe de provoquer le déclic tant attendu. Les dirigeants doivent à présent redoubler de contacts avec les joueurs et les membres du staff pour tenter de “recoller” les morceaux dans l’espoir de redynamiser le groupe. En clair, cette façon de faire manque de tact et vouloir repousser l’échéance n’arrangera guère les choses.

A. Kaci

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