Prévu dans le cadre du programme 2002/2004, le branchement de la commune d’Aokas au réseau de gaz de ville a eu lieu depuis quelques mois et sa mise en service a été lancée officiellement dans la matinée d’hier par le directeur de l’industrie et des mines en présences des autorités locales et des représentants de la direction régionale de Sonelgaz de Sétif. Cette distribution publique a touché 1594 foyers sur un circuit de plus de 34 km et a coûté 374 millions de dinars. Entamée la fin de l’année 2004, cette opération d’installation et de branchement au réseau a été achevée il y a exactement trois années de cela. Selon une source sûre, la commune d’Aokas verra une extension de son réseau d’ici quelque temps pour toucher d’autres quartiers tels que Akkar, Alliouène et les quelques foyers restants de Tabellout. Cette deuxième tranche qui rentre dans le programme complémentaire sera d’une dizaine de kilomètres, soit un autre demi-millier de foyers à alimenter. Maintenant que la mise en service est officielle, il reste aux citoyens de procéder à
l’installation du compteur qu’il faudra acquérir auprès de la Sonelgaz. “Nous sommes très contents qu’on ait enfin le gaz de ville mais nous demandons que les servicces de Sonelgaz nous aident en accordant la possibilité de payer par tranches la pose du compteur qui coûte un million de centimes”, dira Doudine lequel vient de payer près de trois millions de centimes à l’artisan qui lui a fait l’installation du réseau interne. Etant parmi les premiers à installer les gaz de villes chez lui, ce dernier dit souhaiter un geste de la part de Sonelgaz du moment qu’elle l’a toujours fait. Voulant avoir l’avis des services de cet organisme, nous avons contacté son service commercial à Béjaïa et là on nous a répondu que désormais la société fait payer au comptant les frais de la pose du compteur et qu’elle n’accorde plus de payement par tranches, comme cela se faisait auparavant. Apparemment, les SOS des élus notamment ceux de l’APW ont sensibilisé les décideurs qui se sont enfin penchés sur le dossier du gaz de ville dont la wilaya est la moins alimentée avec son taux de moins de 20 % de foyers branchés.
A. Gana