Les adjoints d’éducation confirment leur grève dès la rentrée

Partager

A l’instar des différents syndicats des travailleurs de l’éducation qui avaient appelé presque à l’unanimité à une grève dès la rentrée scolaire, la corporation des adjoints d’éducation a, de son côté, confirmé son appel à une grève de quatre jours à compter du 13 septembre avec sit-in devant le siège du ministère de l’Education nationale.

Cette action sera cyclique et ne prendra fin qu’une fois toutes les revendications satisfaites. Bien que décidée le début du mois passé par le bureau national de la coordination des adjoints d’éducation, la décision d’adhérer à cette grève n’a été prise par les membres de cette corporation à Béjaia qu’hier lors de la réunion de son bureau de wilaya élargie aux délégués de daïra. Effectivement lors de cette rencontre, les délégués des adjoints d’éducation de la wilaya de Béjaïa se sont longuement concertés avant de décider d’adhérer totalement à cette initiative. “Nous avons temporisé dans l’espoir de voir la tutelle confirmer les assurances données lors de la réunion tenue avec nos représentants. Nous étions convaincus que c’était une question de temps mais hélas ce n’est pas le cas”, avancera le secrétaire général du bureau de wilaya de la coordination des adjoints d’éducation rencontré à sa sortie de la réunion qu’il venait de tenir avec ses collègues venus des quatre coins de la wilaya. Il est utile de rappeler que ce corps de l’éducation nationale s’était senti marginalisé par le statut particulier des travailleurs de l’éducation dans lequel il a été adopté une politique discriminatoire dans le cadre d’un pacte social meurtrier pour l’ensemble des travailleurs algériens et l’avait fait savoir à qui de droit en organisant plusieurs sit-in devant les sièges des directions de l’éducation.

Face au silence de leur tutelle, ils se sont organisés à travers le territoire national et ont adhéré au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE). Par cette multitude d’actions musclées, les adjoints d’éducation veulent obliger le ministère à revoir, coûte que coûte, la classification catégorique de la fonction et les modalités d’accès au grade de surveillant général, principales revendications des frondeurs.

A. Gana

Partager