Les Amazighs au bout de la rime !

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Dans un univers de mots, de rimes et de muse, elle évolue sans tourner en rond, afin de mieux assujettir le souffle des proses. Elle recueille de ses amours celui de la poésie pour transcender les temps et les espaces. Elle compose pour ces sentiments et sensations, et voilà que les Amazighs viennent embellir un répertoire de jolis morceaux poétiques inspirés de la grandeur de la poétesse et de ce même peuple. Elle, c’est Oriabel Winkler, française et amazighe de cœur et d’art. Poétesse sans frontières pour qui, comme elle aime à le dire, «la poésie est un moyen d’expression», dont les âmes sensibles usent sans égratigner les cœurs. De tout temps, la poésie était un moyen d’expression que nul n’a pu museler ou contrôler, elle estime que pour elle «c’est naturel», même si la difficulté de répondre l’envahit. Devant le torrent de mots ficelés sous une beauté des âmes, ni les profanateurs de l’art, les noctambules ne peuvent s’arroger le droit d’abîmer nos roses.

Pour les Amazighs qui reviennent dans ses poèmes.

Ce peuple à qui elle a composé, l’a rencontré, au tout début, sur le net, via des amis algériens et marocains. Depuis, l’amour de ce peuple rayonne de toute sa splendeur dans un cœur dédié, tout naturellement à cet art qu’est la poésie.

Avec ce peuple séculaire de l’Afrique du nord, Oriabel a tissé une amitié sincère comme l’est ses poèmes.

Elle apporte sa pierre à l’édifice de ce peuple, elle soutient sa cause et partage ses envies, ses douleurs et ses rêves.

«Je ne connais pas la Kabylie», nous a-t-elle dit, mais en contrepartie, elle affirme que du kabyle, elle a beaucoup d’amis, à travers qui, elle connaît la région.

Vers la fin, elle dit vive les Hommes libres! Elle a commencé par azul et elle veut finir par tanemmirt !

M. Mouloudj

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