Si une partie et seulement une infime partie du sport-roi se targue d’avoir au moins un sponsor, ce qui reste pour le moins encore insuffisant, le reste des disciplines sont carrément boudées par un sponsor — présent — mais qui brille par son absence !?Il est certes vrai que chez nous, seul le football est pour l’heure un sport porteur, populaire par excellence et l’attirance première des foules, que ce soit dans l’excellence, l’interrégions, voire même en son premier palier… les enjeux sont similaires, le public est également omniprésent, la sécurité est assurée et même les autorités lui accordent les égards qu’il mérite à travers notamment des subventions régulièrement versées, même si celles-ci au regard de ces clubs restent insignifiantes. Quoi qu’il en soit, le football ne semble manquer de rien, il a tout pour se pratiquer, mais pas assez pour s’épanouir. Mais il a tout de même l’essentiel à travers un stade, ses pratiquants, ses fans… et ses sponsors… Il est vrai qu’à un certain niveau des clubs connaissent des aléas qui freinent leur essor et qui les poussent régulièrement suite à des endettements ou à des financements insuffisants à se mettre en “sommeil” ou carrément en forfait, mais en tout état de cause, ils ont souvent de quoi régler les frais d’engagements, renouveler leurs équipements, et quelquefois de quoi assurer leur saison… jamais plus ! ?Une situation certes assez rocambolesque et difficile à bien des égards, notamment que les exigences actuelles faites au club de se doter de petites catégories… n’est pas faite pour arranger le club… bien que tout leur avenir en dépende. Mais que dire alors des autres disciplines dites “mineures” qui n’ont absolument rien de tout cela ? Un club de volley-ball, hand-ball, d’athlétisme, de gymnastique, de boxe… n’a souvent pas de salle, pas d’équipements, pas de subventions, même le public autrefois attiré par ces sports a fini par se désintéresser, que dire alors des sponsors lesquels souvent sollicités, ne répondent pas, ils se contentent de promettre… sans jamais mettre la main à la “poche”. Si cela est vrai pour les Divisions inférieures, où les clubs ne reçoivent ni l’intérêt des fonds de l’Etat ni de ceux du sponsor, cela l’est également pour ceux de la superdivision qui jouent les titres nationaux et continentaux.A Bgayet, à titre d’exemple, et malgré la forte présence de grands clubs en volley-ball, le NCB, l’ASWB, le MBB, l’OEK… cela ne semble pas intéresser outre mesure ni les distributeurs de subventions qui distillent au compte goutte ni le sponsor pourtant fortement ancré.Le hand-ball connaît également le même sort avec la JS Awzellaguen ou la JS Tichy. Pourtant que ce soit dans la vallée ou dans la côte, nombreux sont les industriels qui peuvent faire leur bonheur et les hisser là où ces clubs aspirent à y arriver, sans jamais parvenir. Quant à l’athlétisme, second au rang national, ou la boxe dont Bgayet recèle les grands talents, ou encore la gymnastique, autant ne pas en évoquer leurs moyens. En un seul mot, elles n’en ont pas et ni les autorités ni les sponsors, personne ne regarde de ce côté ! Au point où ils en sont réduit à l’appauvrissement ! Ce qui les poussent soit à l’abandon soit continuer la pratique la mort dans l’âme. Dès lors, des questions se posent et en somme légitimes et innombrables sont : Que faut-il faire pour tous ces sports ? Faut-il obliger le sponsor à s’y investir ? Incombe-t-il à l’Etat qui, pour l’heure, ne parvient pas à tout satisfaire, à prendre tout cet ensemble en charge ? Faut-il revenir aux sports de masse et lâcher celui de l’élite ?… Autant de questions et bien d’autres qu’il faut pourtant solutionner et opérer à leur mise en œuvre. Actuellement et avec la situation actuelle, il est quasiment impossible de faire évaluer le sport de façon régulière, harmonieuse et exiger qu’il se hisse à un niveau international… Le bricolage et le milieu “malsain” dans lequel il “vivote” ne lui permettra jamais cette ascension. Alors, il est inutile de continuer à dresser son tableau noir et espérons seulement que les récentes mesures prises par le MJS soient de véritables actions de relance qui lui feront autant de bien et pourquoi pas d’ici peu, lui redonneront l’image, toute l’image qu’il avait avant sa descente aux enfers.
Oulhadj