Les administrations et les centres de payement sont pris d’assaut par les citoyens qui pour se faire délivrer des documents qui pour encaisser sa paie.
Néanmoins, Algérie-Poste n’a pas fourni d’efforts pour accueillir cette grande foule et cela se voit par les longues files d’attente qui se forment avant même l’ouverture des bureaux.
Un petit tour dans trois bureaux de poste à Alger-Centre et le point est vite fait. Les distributeurs automatiques ne fonctionnent pas et ce n’est là pas une surprise vu que les gens sont habitués à attendre les nerfs à vif.
Le bureau de poste sis à la rue Hassiba Ben Bouali ne déroge pas à la règle. Les disputes sont monnaie courante et le mépris des préposés au guichet prend vite le dessus. Les micros tombent souvent en panne. “La panne vient du central », lance les receveurs.
Mais le plus étonnant, c’est les billets de 200 DA qui sont remis aux citoyens.
L’exemple le plus frappant est l’agence de Khalifa Boukhalfa à Alger-Centre, qui distribue des billets de 200 DA dans un état lamentable. Le citoyen n’a guère le choix car ici pas de changement.
Aucune décision n’a été prise au niveau du ministère des Finances pour retirer ces billets, même si le sujet est récurrent.
Algérie-Poste, c’est aussi le mépris dont est victime le citoyen en premier lieu et les exemples ne manquent pas. Il suffit d’être présent sur les lieux pour le constater.
Des citoyens sont malmenés et les vieilles personnes sont souvent prises à partie par les préposés au guichet qui leur reprochent les demandes de renseignements.
Ici, la cacophonie règne en maître mot. Les disputes dans les files d’attente sont inévitables, le tout dans un climat malsain.
Les colis envoyés par la poste et dans 60 % des cas n’arrivent pas à destination et les réclamations n’aboutissent. C’est dire qu’à Algérie-Poste, le service minimum est la devise des employés.
Hacène M.