Comme tout le monde, les habitants des villages un peu isolés ou retirés comme c’est le cas de celui d’Ivahlal souhaitent et attendent avec impatience du changement et de nouvelles réalisations dans l’intérêt général et parfois même personnel ; comme c’est le cas dans cette affaire qui suit. Faute de terrain à bâtir, un autre projet s’ajoute à ceux déjà inscrits sur la liste d’attente et beaucoup d’autres sont tombés à l’eau pour différentes raisons. Annoncé il y a peu de temps, et dont le budget est fin prêt, le nouveau bureau de poste qui a été inscrit récemment dans le calendrier ne va être bâti qu’une fois une assiette de terrain lui sera allouée ; car, pour le moment, c’est le seul problème réel qui empêche sa réalisation, dans les meilleurs délais.
Dans les premiers temps, on lui a désigné un terrain au milieu du village, à proximité de la mosquée dont une femme en a fait don dans le but de servir l’intérêt général de ses concitoyens ; mais le hic est que le refus pour son installation en ce lieu même, émane d’autres personnes pour des motifs et raisons que l’on ignore jusqu’ici.
Les instigateurs de ces démarches pour la réalisation dudit projet, ne lachent pas prise, car ils sont en discussion avec le propriétaire d’un autre terrain à quelques encablures plus loin du lieu sus-cité. Tout le monde dans le village, ou néanmoins la plupart des citoyens sont d’accord. Car, disent-ils, c’est une bonne chose de voir un nouveau édifice public réalisé dans leur localité, et que l’ancien bureau est un peu éloigné ou isolé et qu’il sera affecté pour servir d’habitation pour le nouveau receveur qui vient juste de débarquer, ou sera réaménagé en un autre centre de soins ; ou autre pour l’intérêt général ; comme par exemple, une Maison de jeune ou local pour abriter où servir de siège permanent aux différentes associations, qui œuvrent pour le bien-être des habitants de cette bourgade ; et ils espèrent que cela ne va pas s’évaporer.
H. A.